Mon prochain

Mon prochain
Jésus nous regarde !

Je voudrais te parler de l'histoire qui nous est relatée dans l'évangile. Jésus observe les gens qui se pressent dans le temple et qui donnent leur offrande. Il aperçoit une pauvre veuve qui donne tout ce qu'elle a. Il est mentionné qu'il ne s'agissait pas de son superflu. Ces petites pièces étaient tout ce qu'elle possédait (Marc 12:44). Le Seigneur a vu cette scène et fut ému de compassion, et aujourd'hui, au vingt et unième siècle, cette histoire nous est racontée pour nous servir d'exemple. As-tu de la compassion pour ton prochain ? C'est le deuxième commandement que le Seigneur nous a donné. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Marc 12:31).

Si donc, tu es tenue d'aimer ton prochain, que fais-tu ? Je suis souvent profondément blessée de voir dans nos milieux chrétiens, que l'amour du plus grand nombre s'est refroidi. Nous disons que nous aimons nos frères et sœurs, mais lorsqu'ils sont dans la détresse, morale ou matérielle, que faisons-nous pour eux ? Ne nous contentons pas de leur dire « Allez en paix chauffez-vous et vous rassasiez » (Jacques 2:15-16), mais faisons tous nos efforts pour leur prodiguer l'aide dont ils ont besoin. Cela peut-être un sac rempli de denrées alimentaires, la prise en charge d'une dette de loyer … Avons-nous le souci de trouver une solution comme si cela était notre problème à nous ? Bien sûr, il s'agit aussi de connaître des gens qui ont le cœur droit, qui ne trichent en aucune façon. Prends donc garde à ne pas traiter ton prochain avec indifférence. Ne le néglige pas, intéresse-toi à ce qui le concerne. Sa peine doit être la tienne, même si tu n'as pas toutes les données. Que ton cœur soit rempli de compassion. Aime comme le fait ton Sauveur. Lui, il a aimé, il a restauré, il a toujours donné une chance à la brebis qui s'est égarée, à la brebis qui est tombée. « Femme où sont ceux qui t'accusaient ? Personne ne t'a-t-il condamnée ? » Elle répondit : « Non Seigneur ». Et Jésus lui dit : « Je ne te condamne pas non plus, va et ne pèche plus » (Jean 8:10-11).

Toi, fais de même, ouvre ton cœur, aime, ne condamne pas, redresse en douceur, et sème dans la vie de ton prochain des paroles de vie, de bonheur et de lumière.

Les personnes les plus dignes d'égards sont celles qui en sollicitent le moins. Sais-tu qu'en refusant ton affection à quelqu'un, tu peux augmenter la part des douleurs d'autrui ?
Il est des misères dont nous ne soupçonnons pas l'existence. Demandons au Seigneur, et je m'inclus humblement dans cette prière, la grâce d'avoir un cœur rempli de son amour. Nous pourrons ainsi, dans ce monde meurtri où nous rencontrons jour après jour des gens blessés par la vie et le diable, mettre un baume sur leurs blessures. Sais-tu qu'un sourire est peu de choses mais peut faire un bien fou à quelqu'un. Un sourire a le pouvoir de redonner du courage. Tu ne sauras peut-être jamais l'impact que tu peux produire sur la vie d'une personne. Le contraire aussi, malheureusement, peut amener quelqu'un au désespoir. L'autre jour, je fus horrifiée d'entendre à la radio l'histoire d'une femme d'environ cinquante ans qui fut retrouvée morte chez elle. Elle était morte depuis trois mois, mais personne ne s'était inquiété d'elle. Elle est morte dans sa terrible solitude. Comment est-il possible qu'en 2012, à l'ère des technologies de communication les plus performantes, on puisse encore voir des situations si terribles.

Je veux remercier également certaines œuvres humanitaires, aux États Unis et en France, qui se soucient d'aider les autres et d'apporter une aide efficace avec de faibles moyens humains. Mais quelle réussite, même quand il s'agit de reconstruire des maisons qui sont complètement hors d'usage. Ma sœur, le Seigneur nous observe. Il sait comment nous faisons la charité. Il connaît le tréfonds de nous-même. Ne nous cachons pas. Soyons dociles et humbles devant lui, et disons lui :

« Seigneur, je veux que tu me transformes par ton Saint-Esprit. J'aspire à aimer, à comprendre et à soulager mon prochain, car c'est à cela que tu m'as appelée. Je te remercie de tout mon cœur. ».

Soyez toutes et tous bénis, et mettez en pratique dès aujourd'hui cet ordre du Seigneur : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Marc 12:31).

« Notre responsabilité chrétienne est de nous encourager mutuellement. A bien des reprises, des félicitations, un encouragement, un mot d'appréciation ou d'encouragement, ont gardé un homme debout. Béni soit l'homme qui prononce de telles paroles. »
(Billy Graham).

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10 commentaires
  • Gashumba Il y a 12 années, 6 mois

    Amen! merci beaucoup Daniele pour cette parole, Mon Dieu donne- moi un coeur qui aime, et qui se soucis de souffrances des autres. que Le Seigneur vous bénisse.
  • jeanmarie19 Il y a 12 années, 7 mois

    Un sourire ne coûte rien mais peut apporter un réconfort. Il enrichit ceux qui le reçoivent sans appauvrir ceux qui le donnent. Il ne dure qu'un instant. Mais son souvenir est parfois éternel. Personne n'est assez riche pour s'en passer.Personne n'est assez pauvre pour ne pas le mériter il crée le bonheur au foyer, soutient les affaires, Il est le signe de l'amitié.Un sourire donne du repos à l'être fatigué, rend du courage au plus découragé.Il ne peut ni s'acheter, ni se prêter, ni se voler cr c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne. Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne sait plus avoir le sourire, soyez généreux, donnez le vôtre car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.
  • ldm41 Il y a 12 années, 7 mois

    merci Danièle tu sais toujours trouver les mots qui faut pour encourager
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