Mon seul abri c’est toi….

Mon seul abri c’est toi….

Cela faisait plusieurs mois que nous cherchions une maison à acheter, et nous en avions déjà visitées une trentaine « qui entraient dans notre budget ». Mais à chaque fois, quelque chose n’allait pas : trop grande, trop petite, trop éloignée du travail, trop moche, trop de travaux à faire….ou bien, quand nous nous décidions, c’était vendu de la veille.
Le découragement se profilait à l’horizon. Peut être n’était-ce pas encore le moment ?
Puis un jour l’agence nous appelle pour nous proposer une maison qui vient juste de rentrer dans notre budget. Nous la visitons et comme elle répondait à nos souhaits, nous décidons d’acheter.
Chez le notaire pour la signature de l’acte de vente, je me souviens de l’état d’esprit dans lequel j’étais : toute excitée d’avoir enfin les clés de « Ma maison »…. J’allais être propriétaire.
Mais en quelques minutes, la douche froide : il manque un papier essentiel du vendeur. Le notaire décide de ne pas conclure la vente ce soir là et nous fixe un rendez vous la semaine d’après, espérant avoir récupéré le précieux papier manquant.
Je suis donc ressortie toute penaude, sans les clés, ne comprenant pas vraiment ce qui se passait.
 
Le dimanche suivant au culte, tandis que je faisais mille prières pour que le fameux papier soit retrouvé, l’équipe de louange entonna ce chant que j’aime tant : « Mon seul abri c’est toi, toujours mon cœur te chantera, et chaque fois que j’ai peur, je m’appuie sur toi, je m’appuie sur toi... »
D’un seul coup j’ai compris et mes yeux se sont embués de larmes.
N’avais je pas oublié l’essentiel chez le notaire, dans mon exaltation de devenir propriétaire ?
Propriétaire de quoi ? Tout n’appartient-il pas à Dieu, n’est-il pas le gestionnaire de nos biens ? Il nous avait gardé cette maison répondant à nos attentes au-delà de nos espérances, et moi je ne pensais plus qu’à « ma maison » ! J’ai alors glorifié mon Dieu pour ce rappel à l’ordre, lui demandant pardon d’avoir oublié quelques instants que c’était Lui et Lui seul, mon seul abri.

J’en ai tiré deux leçons : reconnaissance et humilité.

Dans Jérémie 9. 23 -24, on peut lire cette parole :
« Ainsi parle l’Eternel, que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse,
Que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse.
Mais que celui qui veut se glorifier, se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Eternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre ; car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Eternel
».

N’oublions, donc jamais, chères sœurs, que tout vient de Lui, selon son bon vouloir, en son temps, et qu’en toutes choses, nous devons rester humbles et être reconnaissantes de ce que Dieu nous donne.

Pour finir ma petite histoire, le papier manquant fut retrouvé et la signature de l’acte eu lieu la semaine suivante. Mais cette fois dans ma tête, c’était bien Dieu le propriétaire, et moi l’heureuse locataire…

      

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1 commentaire
  • RAOERA Il y a 15 années, 7 mois

    Merci à Dieu pour ses paroles mais merci aussi à Sylvie Corman d'avoir bien voulu partager ses expériences. C'est un témoignage. Il n'y a rien à dire à ces paroles. Elle reconnaît avoir oublié l'essentiel: DIEU EST PROPRIETAIRE DE TOUT. RICHESSE - SAVOIR - FORCE - POUVOIR - HONNEUR que nous louons tant et que nous recherchons tant! C'est rien rien et pourtant en tant qu'être humain, commun des mortels on croit que détenteur de ses facultés, on se croit imbattable infaillible et tout. Detrompons nous. Prions Dieu pour la réussite de notre vie. Sachons lui demander pardon sachons lui parler. On est pêcheur permanent. Nous essayons de nous débarrasser de nos pêchés mais tel que je l'ai dit difficile pari car on vit avec, vu que le peché, créeé par satan et consort, est dans l'air qu'on respire. Mais soyons persévérants dans nos actes.