Partage fraternel

Partage fraternel

Dans la nuit où il fut livré, Jésus prit du pain, et après avoir rendu grâce, le rompit, et
dit : « Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ».
De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : « Cette coupe est la nouvelle
alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en
boirez. Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe,
vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ».
1 Corinthiens 11.24-26

Depuis trois ans Jésus enseigne ses disciples. Il mange et passe de longues heures
à voyager avec eux. Pourquoi choisit-il d’être à quelques heures d’être crucifié pour
vivre cet instant extraordinaire qu’est la sainte cène ? Pourquoi ne leur a-t-il pas dit
plus tôt de pratiquer régulièrement le partage du pain et du vin quand il ne sera plus
là ? Ne pouvait-il pas le faire avant ?

Il y a dans la Bible un instant semblable qui peut nous éclairer quant à cette
question.

C’était il y a trois mille cinq cents ans. (Josué 5.10-12). Josué a passé le Jourdain
et va commencer la conquête du pays promis. Or, avant de s’y engager il ordonne au
peuple de célébrer la pâque en souvenir de l’agneau pascal qui fut immolé et qui les
a sauvés du destructeur qui frappait l’Egypte.
Ils prennent la pâque en souvenir de la grâce de Dieu car c’est par grâce qu’Israël a
été sauvé de l’Egypte et non à cause de ses œuvres. Une fois que Josué a mis le
peuple en règle avec les exigences de l’Eternel et l’appartenance à son alliance, la
conquête du royaume peut commencer.

La Pâque de l’ancienne alliance du Sinaï, est précurseur de la Sainte cène de la
nouvelle alliance en Jésus-Christ.
En prenant le pain et le vin nous nous souvenons du sacrifice de Christ et nous nous
identifions à lui.

Les Israélites n’auraient pas pris le risque de commencer la conquête du pays
promis sans partager le pain et le vin du souvenir de ce que Dieu a fait pour eux.
C’est dans ce moment de partage et de communion fraternelle, qu’ils puisent leur
force pour affronter la guerre qui est devant eux.
Voilà pourquoi Jésus choisit ce moment pour leur parler de la sainte cène, de ce
moment de souvenir et d’action de grâce dans la communion fraternelle. C’est dans
ce moment qu’il puise les forces pour affronter l’épreuve qui l’attend dans les heures
suivantes.

De la même manière, nous ses disciples, nous ne devons pas prendre le risque de
nous engager dans le service de la maison de Dieu et dans les guerres de l’Eternel
sans participer régulièrement à la communion fraternelle et au partage du pain
et du vin.

Partager la Sainte Cène, ce n’est pas simplement obéir à la parole de
Dieu, c’est vivre la Parole de Dieu.
C’est dans la communion fraternelle et le partage du pain et du vin que
l’Église puise la force d’accomplir sa vocation qui est d’annoncer
l’Évangile.
En le faisant elle rappelle sa soumission à Jésus et annonce son retour.

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