Père céleste

Père céleste

 Déjà dans l'Ancien Testament percent quelques rayons lumineux du conseil divin; à savoir offrir une relation intime à l'homme, cette créature à qui il avait donné une place particulière dès le début. Garder, prendre soin, gérer, le beau et grand « jardin » que le Créateur lui avait confié, telle était sa mission à l'égard de laquelle il a pitoyablement échoué.

Passant par-delà cette faillite, Dieu poursuivit ce qu'il s'était proposé de faire, en rachetant sa créature, en la sauvant, en l'arrachant de sa triste condition pour la ramener à lui et en faire d'elle son enfant. La communion d'un père aimant avec sa progéniture est d'une telle beauté, d'une telle richesse. Elle parle au cœur et à l'esprit.

Aucun israélite n'aurait osé appeler l'Eternel son Père même si l'on entrevoit ce dessein de filiation dans les saintes écritures à sa disposition, notamment dans cette parole que Dieu adresse à son peuple terrestre.

Au désert, où tu as vu que l’Eternel, ton Dieu, t’a porté comme un homme porte son fils, pendant toute la route que vous avez faite jusqu’à votre arrivée en ce lieu.
Deutéronome 1.31

Par la voie poétique, propice à l'élévation de l'âme, à l'épanchement des sentiments et à une certaine forme de liberté, les auteurs inspirés par Dieu ont laissé ces autres paroles.

Comme un père a compassion de ses enfants, l’Eternel a compassion de ceux qui le craignent.
Psaume 103.13

Lui, il m’invoquera: Tu es mon père, Mon Dieu et le rocher de mon salut !
Psaume 89.26

L’Eternel châtie celui qu’il aime, comme un père l’enfant qu’il chérit.
Proverbes 3:12

Et lorsque le peuple s'est égaré, fourvoyé, l'Eternel le rappelle à lui et déclare: « Je suis un père pour Israël » (Jérémie 31.9).

Tel était donc le but de Dieu, tant individuellement que collectivement, à l'égard de sa créature; être un bon et tendre Père qui d'en-haut dispense ses bienfaits, mais plus encore qui invite ses bien-aimés enfants par la foi à goûter sa présence, à communiquer avec lui par l'Esprit d'adoption qu'il place en tous ceux qui se confient en lui (Romains 8.15).

Mais revenons à ce verset du livre du Deutéronome. Il est vrai que notre quotidien peut parfois être comparé à une traversée du désert. Une étape aride qui assèche l'âme, qui ne donne aucune force pour tenir, pour aller de l'avant, pour résister à la tentation... La bouche peut être sèche tout comme le cœur... L'énergie, la volonté, le discernement peuvent manquer... l'ingratitude, l'oubli des bénédictions passées et présentes, le murmure, la révolte, peuvent poindre et briser toute retenue devant celui qui affirme, tant par ses paroles que par ses actes d'amour, qu'il est comme un céleste Père qui porte son enfant tout au long du chemin qui le sépare de la maison paternelle où une place lui est spécialement préparée.

L'enfant peut ne pas tout comprendre. Il peut être indocile, ingrat. Il peut vouloir se défaire de l'aide de celui qui le porte avec soin et tomber... Mais, le Père le relèvera et le conduira à l'endroit où il s'est promis d'introduire son enfant.

Quels trésors de patience, de bienveillance, de clémence, de miséricorde de la part de notre céleste Père en Jésus Christ trouvons-nous dans cette parole! Celle-ci ne devrait-elle pas produire, depuis les profondeurs de notre cœur, bien des échos d'humiliation et de reconnaissance ?

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3 commentaires
  • tatadadrel Il y a 7 années, 11 mois

    L'amour et la patience de Dieu ne peuvent se mésurer. Ce sont des choses extraordinaires et inexplicables qu'on expérimente chaque jour. Et quand il nous fait la grâce d'avoir des enfants, nous comprenons mieux ce que cela représente pour lui, mieux pour nous! Pourvu que nous sachions dispenser cette grâce à notre progéniture. Dieu vous benisse
  • Strasbourgeoise Il y a 7 années, 11 mois

    Sommes-nous encore capables dans ce monde frénétique de nous laisser percer par les rayons lumineux de son conseil divin ? De prendre du temps chaque jour pour goûter les richesses inépuisables de sa parole et nous entretenir avec celui qui connaît nos secrets, peut apaiser nos craintes et sécher toutes nos larmes ? Si oui, c'est que nous sommes réellement ses enfants !
  • DominicroiT Il y a 9 années, 1 mois

    Quels trésors de patience, de bienveillance, de clémence, de miséricorde de la part de notre céleste Père en Jésus Christ trouvons-nous dans cette parole... merci Papa !