Quelle guérison dans Ésaïe 53 ?

Quelle guérison dans Ésaïe 53 ?

Ésaïe écrit : "c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (És. 53.5). De quelle guérison s'agit-il ? Du péché, de l'esprit, de l'âme, du corps, ou des quatre ?

En Jésus-Christ, Dieu a pourvu pour une guérison complète de l'être tout entier.

Concernant le péché, il n'est pas parlé de guérison, mais de mort et de vie. 1 Pi. 2.24 nous dit que nous sommes "morts aux péchés", afin de vivre pour la justice. Cela ne veut pas dire que le péché est mort, mais que, tout comme un mort est indifférent à ce qui l'entoure, nous sommes appelés à cette indifférence à l'égard du péché. Mais attention, cela n'est pas une réalité objective ; cette pensée ne devient réalité dans notre vie que par un acte de foi :

"Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ." (Rom. 6.11).

Cela est rendu possible par le fait que "le péché n'aura point de pouvoir sur vous…" (v. 14). Mais il faut également aligner notre volonté sur cette pensée :

"Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n'obéissez pas à ses convoitises. Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d'iniquité…" (v. 12-13).

Pour que cette "mort au péché" soit effective, il nous faut trois choses :

1. Être convaincu que le péché n'a plus de pouvoir sur nous.

2. Nous regarder comme étant indifférent aux sollicitations du péché.

3. Refuser par un acte de notre volonté d'obéir aux convoitises du péché.

Il ne s'agit donc pas là d'une guérison, mais d'un échange de vies et de morts. Avant, je vivais pour le monde, mais j'étais mort dans mon péché (Éph. 2.1). Maintenant, je suis mort au péché, et vivant pour Dieu.

Concernant notre esprit, nous étions morts aux réalités spirituelles, et le Seigneur nous a ressuscités (Éph. 2 : 1-6). On peut considérer cela comme la plus radicale des guérisons !

Concernant notre âme et notre corps, nous avons des promesses de guérison (Marc 16.17-18). Mais il n'y a rien d'automatique, comme voudraient le faire croire certains "ministères de délivrance". Paul croyait à la guérison divine, et a eu de grands résultats dans ce domaine. Mais nous lisons dans ses écrits : "j'ai laissé Trophime malade à Milet." (2 Tim. 4.20). Nous vivons dans un monde pollué, logés à la même enseigne que tous les autres. Paul lui-même le reconnaît : "… mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps." (Rom. 8.23). Mais nous croyons fermement que Dieu peut intervenir, et qu'il intervient pour la guérison des blessures de l'âme et du corps. 

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