Qui est le bénéficiaire ?

Qui est le bénéficiaire ?
Mais un Samaritain qui passait par là arriva près de cet homme. En le voyant, il fut pris de pitié. Il s’approcha de lui, soigna ses plaies avec de l’huile et du vin, et les recouvrit de pansements. Puis, le chargeant sur sa propre mule, il l’emmena dans une auberge où il le soigna de son mieux. — Luc 10.33-34Rowena Magpoc parle de son expérience de travail au sein de Compassion Philippines au contact d'enfants et de familles vivant dans la pauvreté à la lumière de la parabole du bon Samaritain.

La leçon que nous retirons le plus souvent de la parabole du bon Samaritain, c'est comment être un bon prochain envers les personnes vulnérables que nous rencontrons. En y regardant de plus près, nous pouvons distinguer une autre forme de vulnérabilité dans cette parabole. Nous connaissons la relation hostile qui existait entre les Juifs et les Samaritains. Pour accepter d’être aidés, en particulier par quelqu’un que nous considérons comme différent ou même inférieur à nous, nous devons être humbles et accepter que nous avons besoin d’aide. Aimer son prochain, c’est aussi s’exposer, montrer sa faiblesse et recevoir de l’aide. Imaginez la situation si l’homme blessé avait dit : « Oula, vous êtes samaritain, je ne peux pas accepter votre aide ! »

Aimer implique un processus à deux sens : donner et recevoir. Même si nous avons été appelés à être pasteurs ou responsables, nous ne pouvons pas toujours être forts. Nous ne pouvons pas toujours donner. Lors de mes visites aux familles du programme « mère / enfant » de Compassion, j’ai ramené chez moi des légumes de leurs jardins, de délicieux gâteaux de riz, des bracelets de perles, des histoires encourageantes de résilience, des leçons sur le contentement, des prières inspirantes et des rires, entre autres choses. Qui sont les bénéficiaires de notre aide ? Serait-il possible qu’eux aussi puissent nous apporter de l’aide, un soutien ou une idée et que nous devenions parfois leurs bénéficiaires ?

Honorons-nous les uns les autres en acceptant d’être aussi du côté de celui qui reçoit. Si nous n’arrivons pas à admettre que nous sommes aussi faibles et que nous avons besoin d’aide, nous pourrions passer à côté de ce que les autres ont à nous offrir.

Notre père qui est aux cieux, permets que nous vivions une véritable communion en donnant de l’amour et de la compassion, mais aussi en les recevant humblement à notre tour. Nous te prions au nom du Christ, amen.

Rowena Magpoc, Philippines
Texte extrait et adapté d’un livre de Compassion International (avec autorisation).

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3 commentaires
  • sarayi Il y a 9 années, 1 mois

    Notre Père qui est au cieux ,permets que nous vivions une véritable communion en donnant de l'amour et de la compassion, mais aussi en les recevant humblement à notre tour.Au nom de Jésus.Amen.
  • cerisette Il y a 9 années, 1 mois

    Amen, prenons soin des uns et des autres comme le souhaite notre Seigneur avec de l'amour et de l'aide envers notre prochain et ne plus vivre égoïstement centré sur soi meme , en gémissant ou se plaignant , relevons la tete et les manches il y a du travail, que Dieu bénisse chacun de nous en obéissant a sa parole , amen amen
  • Esther Jacques Il y a 9 années, 1 mois

    Très juste Cher frère ! Ah !" qu'il est doux pour des frères d'habiter ensemble : c'est comme l'huile précieuse qui descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron" ! Nous vous aimons, Cher frère, Par le Nom de Jésus-Christ. AMEN.