Tenir ferme dans la foi

Tenir ferme dans la foi

Paul se trouvait à Athènes, mais son esprit était occupé ailleurs. Il ne cessait de penser à ceux qu’il avait vu naître de nouveau peu avant : les Thessaloniciens. Si peu de temps s’était écoulé avant que Paul ne soit chassé de la ville ! C’était un peu comme s’il laissait des nouveaux nés, seuls, en pleine savane. Le diable rôdait autour d’eux et Paul craignait qu’il n’en fasse qu’une bouchée. Une seule chose lui importait maintenant : les retrouver pour les fonder dans la foi. Cependant, Satan, par deux fois, l’en avait empêché. Cela ne faisait qu’accentuer ses craintes. L’adversaire pouvait bien avoir anéanti tout son travail auprès d’eux, à force de les accabler. Ce texte de 1Thessaloniciens 2.17 à 35 m’apprend deux choses.

Même si l’accusateur est officiellement vaincu, il mène contre nous une guerre d’usure. S’il ne peut pas nous porter atteinte par une violence physique, le tentateur n’en mène pas moins une guerre spirituelle, faite de ruses.

A l’armée, j’étais incorporé dans l’infanterie. Lorsque je devais monter la garde à trois heures du matin en plein pâturages helvétiques, je n’avais qu’une seule envie : reprendre ma nuit. Objectivement, il ne pouvait rien m’arriver. Un soir, nous avons appris qu’une autre unité nous attaquerait à balle à blanc et ferait prisonniers ceux qui se laisseraient prendre. Cette nuit là, croyez-moi, mon comportement fut tout différent. J’épiais le moindre craquement de brindilles. On ne se conduit pas pareil en temps de guerre et en temps de paix. Le chrétien qui pense vivre en temps de paix, spirituellement parlant, se prendra tôt ou tard une belle ogive. Celui qui se tient sur ses gardes s’évitera bien des mésaventures.

Voici la seconde leçon que je retire de ce texte: Pour bien les préparer, Paul cherche à compléter ce qui manque à leur foi. Il ne veut pas faire une transfusion de confiance. La foi n’est pas seulement une affaire de confiance personnelle. Une foi authentique se reconnaît à son objet.
Quelle est-elle cette foi qui permet d’éteindre tous les traits enflammés du malin ?
C’est une foi éclairée, qui s’appuie sur une vérité attestée: le Messie promis depuis longtemps, c’est Jésus-Christ. Dieu fait homme. Il a été crucifié, il est ressuscité et Dieu l’a glorifié. Le peuple qu’il se rassemble pour sa gloire, c’est l'Église. Bientôt il reviendra et nous ressuscitera. Ce jour là, il jugera ses adversaires et établira son règne majestueux. Il est lui, Jésus-Christ, l’objet de notre foi. Nous tenons ferme face au père du mensonge, car nous connaissons Jésus-Christ, la valeur de ce qu’il a accomplit, de ce qu’il fait aujourd’hui, et de ce qu’il réalisera encore.

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