Une conversion pas très classique …

Une conversion pas très classique …

J’avais 16 ans, je venais de rentrer en 1ère S lorsque brutalement, mi-septembre, j’ai ressenti de violentes douleurs dans les jambes. En quelques jours : impossible de dormir allongée. A l’époque mes parents avaient un ami qui pratiquait la radiesthésie et se disait guérisseur. Plusieurs fois il m’a « soignée » à sa manière avec son pendule : j’étais soulagée sur le moment puis ça revenait le lendemain. Mes parents sont alors allés voir d’autres guérisseurs et magnétiseurs. Mais mon état a empiré et j’ai été hospitalisée un lundi soir d’octobre, après avoir passé la journée de lycée à genoux pendant les cours car je ne pouvais plus m’asseoir. J’avais perdu 7 kilos en 4 semaines.
Au début, les médecins de l’hôpital pensaient que je jouais la comédie car ils ne trouvaient rien. Le chef de service décida en dernier recours de faire le vendredi matin, une ponction lombaire qui permit de découvrir qu’une tumeur siégeait dans ma colonne vertébrale et comprimait les deux nerfs sciatiques. Le samedi matin, j’étais transférée dans un CHU à 150 kms, où l’on m’opéra dès le dimanche.

En réanimation chirurgicale, l’aumônier du CHU me demanda si j’étais croyante et me proposa la communion. J’ai alors pensé que j’allais mourir et je me suis demandée pourquoi si tôt, à 16 ans et demi ? C’était la première fois que je m’interrogeais véritablement sur le sens de la vie. Le chirurgien m’apprit que je ne pourrai pas être professeur de sport comme je le souhaitais, car j’avais un trou dans la colonne vertébrale. Il avait enlevé deux épines dorsales au niveau lombaire pour atteindre la moelle épinière et enlever la tumeur. Mais je marchais (je risquais l’hémiplégie et l’incontinence avec l’intervention) et la tumeur était bénigne… Je ne pourrai pas non plus avoir de grossesses normales, ma colonne étant très fragilisée.

Puis trois ans plus tard, je suis partie faire mes études à Angers avec mon frère. Un bon copain de fac me présenta son meilleur ami qui faisait ses études à Niort. C’était la rencontre avec Olivier et le début de notre histoire d’amour (qui dure toujours).

Quelques mois plus tard, Olivier m’emmena à une réunion dans un hôtel : « Tu verras, c’est un truc de mes parents, c’est bien » sans me préciser de quoi il s’agissait. Ce que je vis me stupéfia : les gens chantaient et levaient les mains au ciel. Ils avaient l’air si heureux. Ensuite plusieurs personnes se sont succédées au micro pour raconter des choses invraisemblables que Jésus, le fils de Dieu, aurait fait dans leur vie et changé leur existence : des alcooliques qui ne buvaient plus, des maris qui ne trompaient plus leurs femmes, des anciens drogués qui avaient abandonné la drogue, des malades guéris d’un tas de trucs pas possible… tout ça sur une simple prière. A la fin de la réunion, un appel a été fait pour ceux qui voulaient faire eux aussi cette expérience de rencontrer Jésus. Je n’ai pas répondu, mon éducation catholique m’empêchait d’adhérer pleinement à ce que je voyais. Je suis repartie un peu sonnée et perplexe. Je n’avais jamais entendu parler de Jésus comme ça à l’église.

Ma future belle-mère avait des propos bizarres quand j’allais chez eux : tout tournait autour de « ça ». Un jour elle me dit, parce que j’avais souvent mal au ventre sur le coté droit, « si tu étais ma fille, je te proposerais de prier pour toi pour que tu guérisses… ». J’eus alors vraiment un doute sur son état mental. C’était la première fois qu’on me proposait un truc pareil.
Mais le mois d’après, je suis quand même retournée à une autre réunion avec Olivier et mon frère qui fut très « emballé ». A la fin, il a répondu à l’appel et « a donné sa vie à Jésus ». Moi je ne me suis toujours pas avancée, tétanisée sur ma chaise.

Le mois suivant, j’ai enfin donné ma vie à Jésus…dans la cuisine de mes futurs beaux-parents. Mon frère avait l’air si transformé. Je sentais que je devais le faire moi aussi, sans trop savoir …
Et mon quotidien a changé. Même si à 20 ans, je n’avais jamais commis de choses « épouvantables » j’avais l’impression d’être une nouvelle personne. Je me sentais bien et heureuse. Olivier me prêta sa bible pour que je découvre ce livre inconnu pour moi. J’avais soif de mieux connaître ce Jésus qui semblait si présent, si réel dans la vie de ma future belle-famille et tous ces gens que je côtoyais maintenant. On pria pour moi, pour couper tous ces liens que j’avais eus avec l’occultisme par ignorance (magnétiseurs et autres…).

Malgré mon dos défaillant, j’ai pu avoir plus tard trois enfants en les portant debout normalement, grâce à la prière des amis chrétiens qui avaient demandé pour moi une ceinture lombaire spéciale au Seigneur. Quand ils ont prié, j’ai senti cette ceinture se déposer autour de mes reins, et elle y est restée… Tout comme Jésus est resté dans ma vie ce jour là de mes 20 ans.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
39 commentaires