Arranger le plan de votre prédication pour un effet maximum

Arranger le plan de votre prédication pour un effet maximum

Après trois décennies à prêcher, j’ai commencé à croire ceci : Si les sujets de votre plan de prédication ne sont pas une application du texte, alors, il n’y a pas besoin de plan.

Par ce que je crois, il y a une infinité de sermons qui ne sont rien moins qu’une succession de sous-titres décrivant le texte avec une petite application accrochée à la toute dernière fin.

Et encore, il y a des chances pour que les gens se rappellent les grands sujets que vous avez notifiés, comme des en-têtes de chapitres dans un journal. Si vos sujets ne montrent pas comment la Bible s’applique à leur vie, alors il y a peu de chance que l’un d’entre eux soit transformé.

Sachant cela, comment arrangez-vous le plan de votre prédication pour qu’elle ait un effet maximum ?

1 Faites- le simple

Réduisez vos connaissances à quelques points majeurs. Rendez votre message direct, en évitant les allitérations. Les petites allitérations et allusions pointues ne changeront pas la vie de quelqu’un.

J’ai lu un sermon d’un prince de l’interprétation qui ressemblait à ceci :

Point 1 : « La cruelle croix du calvaire de Christ peiné »
Point 2 : « La cruelle croix du calvaire de Christ crucifié »
Point 3 : «  La cruelle croix du calvaire de Christ couronné »

Je ne pouvais pas m’empêcher de penser que ce prédicateur était simplement à coté de la plaque !!! Il est plus important d’être clair que gentil car il y a des vies dans la balance.

2 Allez au but rapidement

Les sermons classiques d’il y a un siècle étaient longs et fleuris. Les sermons puritains en particulier pouvaient avoir 57 points compliqués avec de longues introductions.

Mais les auditeurs d’aujourd’hui sont différents. Je doute que vous ayez beaucoup de puritains qui vous écoutent aujourd’hui !!!

Beaucoup de prêches aujourd’hui sont ce que j’appelle à longues cornes, comme celles que l’on rencontre chez les bovins du Texas. Ce style de prédication possède un point ici, un point là et un immense taureau entre les deux !!!

Dans le monde actuel, les gens veulent du rapide, et le veulent franchement, sans détour. Ils sont conditionnés pour recevoir leur enseignement comme des balles ou des obus. Pan! Pan! Pan! Pan! Pan !!! Vous pouvez ne pas aimer, mais ce sont ceux que vous avez à atteindre et enseigner.

3 Etablissez vos points par des phrases complètes

Vos points doivent être si clairs que ce que les gens peuvent comprendre même sans le texte complet de votre prédication. Ils doivent pouvoir voir vos notes et penser : « Ca, c’est positif et utile ». Beaucoup de plans actuels ne disent rien.

Voici l’extrait d’un livre de prédication avec interprétation, basé sur Luc 18 :

---Noter l’absence d’aide
---Noter celui qui aide
---Noter l’appel
---Noter l’encouragement

Que dit ce plan ? 

 Avec chaque point vous devez vous demander :

« Cela vaut-il de s’en souvenir ? »

« Cela aide-t-il ? »

« Cela vaut-il la peine de l’écrire  ? »

« Cet plan peut-il être partagé avec mon voisin ? »
 

Vous verrez que la réponse est NON si vous ne formulez pas ces points en phrases complètes.

4 Soyez sûrs que vos points sont unis et équilibrés

Sans unité, beaucoup de sermons ne font que tourner autour d’un point à l’autre. Ils ne sont que des mots sans un but.

Ils tournent autour comme cet essai scolaire sur les cochons :

« Cochons . Un cochon est un animal drôle, mais il a des habitudes. Notre chien n’aime pas les cochons. Notre chien s’appelle Néro . Mon professeur a lu, un jour un texte au sujet d’un homme méchant appelé Néro . Mon père est très bon. Les hommes sont très utiles. Les hommes sont différents des femmes, et ma mère ne ressemble pas à mon père. Ma mère dit qu’un anneau autour du soleil signifie qu’un orage arrive et c’est tout ce que je sais au sujet des cochons ».

Beaucoup de sermons sont ainsi, des sermons comme cochons.

5 Soyez sûrs que vos points suivent une progression claire et logique

Les grands messages ont à la fois unité et mouvement. Ce n’est pas suffisant d’être uni quand tous les points s’accordent. Un grand message doit avoir aussi du mouvement. Les sujets sont de plus en plus forts jusqu’au BANG final !! Vous voulez déplacer les gens du point A au point B vers le point C puis D jusqu’à « Courbons nos têtes et vous allez vous engager pour un changement ». C’est cela le mouvement !!

Le mouvement le plus simple que vous pouvez avoir dans un message est : Dites- leur pourquoi et montrez- leur comment . Probablement la moitié de mes messages suivent ce format.

Un autre plan avec du mouvement :

Etablit un besoin,
Donne un exemple personnel,
Présente un plan,
Offre un espoir,
Appelle à un engagement,
Attend des résultats.

6 Arrangez vos points pour amener à un engagement

La préparation du sermon demande que vous ressentiez l’impact émotionnel d’un sujet. Vous devez faire plus que comprendre un point intellectuellement. Vous devez comprendre comment ceux qui écoutent vont se sentir quand vous partagerez chaque point. Vos plus grands sentiments doivent arriver à la fin.

La puissance d’un sermon est affectée par deux choses : la joie et l’émotion. Vous devez prendre le point qui génère la plus grande émotion et vous devez vous assurer de ne pas brûler toute votre énergie dès le premier point.

7 Arrangez vos points pour utiliser tension et détente

Tous les grands communicateurs savent qu’il y a des montagnes et des vallées dans un message. Chaque prédication doit posséder à la fois les hauts et bas émotionnels. Vous ne pouvez pas garder les gens sous tension tout le temps. Si vous entretenez constamment leur tension, tension et tension, arrive le temps de la fin où votre audience est si nerveuse qu’elle ne pourra rien à faire. Vous les avez gardés sous trop haute tension.

Comment construire tension et détente ? Une façon est l’humour. Il procure un relâchement. Les bonnes images aussi donnent une pause émotionnelle. Il y a cent ans, vous n’auriez pas donné autant d’illustrations, mais la télévision a conditionné les gens à penser par modules.

En d’autres mots, dix minutes d’une histoire et puis une «  pause publicitaire ». C’est comme une montée – une publicité- une montée – une publicité – une montée –une publicité – une résolution – une publicité.

A nouveau, vous pouvez ne pas aimer cela. Mais c’est la façon de penser à laquelle les gens dans nos églises sont conditionnés aujourd’hui. Ils ont 40 années passées devant la télévision, et ça ne change pas forcément quand ils passent les portes de l’église.

Vous et moi portons le plus important message que le monde ait entendu et c’est pourquoi il est vital qu’il ne soit pas perdu dans des présentations pauvrement structurées. Nous n’avons pas à rendre la Bible applicable, elle l’est déjà. Mais nous devons nous engager à aider nos assemblées à voir cette application.

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