Je te connais

On a toujours du mal à se souvenir des noms qui ne sont pas dans notre propre langue ou d’une langue qu’on connaît au moins un peu. Par exemple, je rencontre une personne qui vient d’Inde et qui se présente comme s’appelant Yugih. En fait, en attendant son nom, je suis incapable de dire si c’est Yugih, Youli, Yannick ou Robert. Je ne suis pas habitué au son, alors je ne suis pas capable de l’écrire. Le problème, ce sera quand je vais revoir cette personne. Je ne saurai pas si je dois dire : « Bonjour Yugih » ou « Bonjour Robert ». La personne risque de se dire en elle-même : « Celui-ci, il ne s’intéresse vraiment pas à moi. Je l’ai rencontré hier, et il a déjà oublié mon nom ! » Admettez que c’est gênant. Le pire, c’est quand la personne dit « Je m’appelle Yugih Ha Gahwui, mais tu peux m’appeler tout simplement Yugih » et après cela, tu l’appelles Robert, et tu passes pour un idiot. Si c’est dans une église, tu peux t’en sortir en disant : « Bonjour frère » Mais si c’est au lycée, ou au travail, c’est plus délicat de dire « bonjour frère », même si nous sommes frères en Adam. Dieu, heureusement, n’a pas ce problème. Premièrement, Il connaît toutes les langues, et deuxièmement, Il connaît chaque personne par son nom et son prénom. Avec Dieu, on n’est pas le fils de Machin ou la fille de Truc. On est une personne à part entière.

L’évangile de Marc nous raconte qu’à un moment donné, Jésus enseignait au travers de paraboles à une grande foule : « De nouveau, Jésus se met à enseigner, au bord du lac. Une foule très nombreuse se rassemble autour de lui » Marc 4.1. Puis, après une longue journée de travail auprès de cette foule, Jésus demande à ses disciples d’aller de l’autre côté du lac. Il ne donne pas d’explication, apparemment. « Jésus dit à ses disciples : Allons de l’autre côté du lac ! Ils quittent la foule, et les disciples font partir la barque où Jésus se trouve. Il y a d’autres barques à côté d’eux. Un vent très violent se met à souffler. Les vagues se jettent sur la barque, et beaucoup d’eau entre déjà dans la barque. » Marc 4.35-37. Voilà maintenant Jésus dans la tempête. Malchance ? Peut-être ! Probablement un coup de son adversaire qui ne veut pas qu’il aille de l’autre côté. « Jésus et ses disciples arrivent de l’autre côté du lac, dans le pays des Géraséniens. Jésus descend de la barque. Aussitôt, un homme sort du cimetière et vient à sa rencontre. Cet homme a un esprit mauvais en lui. » Marc 5.1-2. Jésus va s’occuper du cas de ce fou à lier, et l’homme sera totalement libéré de la puissance mauvaise. Remarquez maintenant une chose : cet homme possédé est la seule personne dont Jésus va s’occuper de ce côté-ci du lac. En effet, les gens de cette région vont lui demander de partir, et Jésus s’exécutera. Jésus a donc traversé le lac, affronté la tempête, et sacrifié une nuit de repos bien méritée pour aller s’occuper d’une seule personne qui se trouvait dans la détresse. Puis il est reparti d’où il était venu, et il a retrouvé son fan club : « Quand Jésus revient en barque de l’autre côté du lac, une grande foule se rassemble autour de lui » Marc 5.21. N’est-ce pas remarquable de la part de Jésus ? Jésus ne s’intéresse pas tant à la foule. Il s’intéresse à l’individu, à chacun de manière personnelle. On peut citer d’autres exemples qui démontrent cette réalité : la parabole de la brebis égarée, le ministère de Philippe auprès de l’eunuque éthiopien. 

Dieu te connaît, c’est une vérité élémentaire. Mais Dieu désire plus que cela. Il désire une relation intime. Ce n’est pas parce que tu es chrétien ou que tu vas à l’église que tu as une relation intime avec Dieu. Tu as une relation intime avec Dieu si tu restes « à ses pieds ». Cela signifie qu’il y a un grand désir en toi de Le connaître, de savoir ce qu’Il aime, ce qu’Il n’aime pas, de savoir ce qu’Il pense… L’homme libéré du démon s’est tenu aux pieds de Jésus, parce qu’il avait le désir de connaître Jésus. Il en est de même pour Marie, la sœur de Marthe, ou pour Jean, le disciple qui aimait Jésus. Ces personnes ont servi Jésus, mais plus important encore, elle se sont attardées à ses pieds parce qu’elles voulaient le connaître de manière intime. Que faisons-nous pour Le connaître ? Suivons-nous l’exemple de Marie ou de Jean qui aspiraient à connaître Jésus ? Sommes-nous comme Paul pour qui connaître Jésus était ce qu’il avait de plus cher ? (Philippiens 3.8)

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