La parabole du repassage.

La parabole du repassage.

"Et trois fois dans la plaie le fer a repassé", attribué à Pierre Corneille, tragédien .

Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand je suis à la bourre… je suis à la bourre : plein de travail professionnel à finir en urgence avant le départ en vacances ET organisation du travail pour le retour des vacances, fêtes multiples et variées, sympathiques mais qui s'accumulent (kermesses à l'école de chaque enfant, pot de fin d'année…), et… tas de repassage non fait qui peu à peu atteint le plafond.


Cela me fait penser à une histoire de la mythologie grecque : le supplice de Sisyphe (le supplice n'étant bien sûr pas de prononcer son nom !).

Sisyphe, puni pour avoir été orgueilleux, purge sa peine dans le Tartare, le lieu de châtiment dans l'Antiquité (et non le fromage aux fines herbes du même nom connu par les Français). Il doit éternellement rouler un lourd rocher tout en haut d'une montagne, et quand enfin il atteint son but, son fardeau dévale à nouveau la pente jusqu'en bas et il doit tout recommencer ! Zut et re-zut.
Vous commencez à voir le parallèle avec le repassage et la montagne (de T-shirts) à gravir!

La solution ? Je n'en ai pas !

Mais un philosophe, Albert Camus, a interprété le mythe de Sisyphe à sa façon : " La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux." (1942)

Si je comprends bien, même dans des luttes cent fois recommencées, je peux être heureuse… et ne pas me décourager. Ni céder au stress.
Je vous encourage toutes à être heureuses malgré vos tracasseries ménagères ou professionnelles ! Que Dieu vous bénisse et votre famille.

                                                                               en partenariat avec : www.famillejetaime.com

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1 commentaire
  • vivelle Il y a 15 années, 10 mois

    une autre vision de la "montagne repassage" lorsque j'avais la santé je repassais souvent cet exercice me pesait un jour je me suis dit que j'avais ce grand bonheur de repasser parce que le linge qui se transformait en montagne appartenait à  des gens que j'aimais. quand je repassais les chemises de mon mari je pensais aux femmes qui n en avaient pas, quand j'avais des petits pyjamas de couleur entre mes mains je pensais à  mon bonheur d'avoir des enfants et pensais à  mes soeurs qu n' en avaient pas...mon repassage me semblait alors bien léger... dans une certaine mesure nous pouvons voir le repassage comme une bénédiction