Le partage du pain et du vin

Le partage du pain et du vin Le partage du pain et du vin

C’est la nuit. La ville de Jérusalem est en effervescence, des dizaines de milliers de Juifs, venus de toutes parts, s’apprêtent à fêter deux des plus grandes fêtes de la Torah : la Pâque de l’Éternel, jour où l’agneau pascal doit être immolé, et la fête des pains sans levain.

Jésus, à l’écart de la foule et de l’agitation, prend son dernier repas avec ses disciples.
Il sait que demain, il va être livré à la haine des hommes et au martyr de la croix.
Alors que Judas a quitté la pièce, Jésus, selon le rite de la pâque, prend le pain et le vin.
Les disciples partagent le pain et la coupe de vin en signe d’unité et de communion. L’instant est solennel, les visages sont graves, ils sentent qu’il se passe quelque chose qui va bouleverser le monde, mais ne comprennent pas encore vraiment quoi ; et, de plus, Jésus leur dit de faire cela en mémoire de lui jusqu’à ce qu’il revienne, comme un testament ouvert avant l’heure…
Ils se regardent mais n’osent plus poser de questions, ils se sont si souvent trompés… Ils voudraient lui demander « Mais où est l’agneau qui va être sacrifié demain après-midi ? », « Si tu pars, où vas-tu ? Que devons-nous faire ? », « Tu dis que tu ne prendras plus ce pain et ce vin jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu, mais c’est quand ? »
Ils se taisent, le Maître se lève, et ils sortent dans la nuit…
Jésus, qui est juif, a respecté le rite du repas pascal traditionnel et il en fait une préfiguration de La « Sainte Cène », le signe de la nouvelle alliance.
Le pain rappelle son corps martyrisé à cause du péché. Le vin rappelle le sang de la rédemption.
Partager le pain et le vin est un moment solennel où l’on se souvient que Jésus est l’agneau sans défaut qui est immolé pour nous libérer de l’esclavage du péché.
La Cène est une participation spirituelle, une identification du fidèle au corps et au sang de Christ par la foi.
Ainsi, le croyant s’élève jusque dans le ciel et, en retour, l’âme reçoit, par la foi, le bénéfice de sa mort expiatoire et la puissance de sa vie immortelle.
Le croyant, dans la communion du Saint-Esprit, vit la puissance vivifiante de Jésus maintenant glorifié à la droite de Dieu.
Jésus veut que ce partage du pain et du vin soit perpétué jusqu’à ce qu’il revienne. C’est un ordre !
Cependant, prenons garde à l’avertissement solennel de la Parole de Dieu :
Il est dangereux de prendre la Cène indignement. Chacun, avant de participer au corps et au sang de Christ, doit s’examiner lui-même.
C’est le moment de s’humilier devant Dieu afin de ne pas prendre un jugement contre soi-même.

« Le repas du Seigneur » est aussi un temps de partage et de communion fraternelle, un moment d’unité, de pardon et de réconciliation s’il était besoin.
C’est un acte dépourvu de tout légalisme qui répond aux besoins du cœur, un moment d’action de grâce, de remerciement pour l’amour et le salut en Jésus.

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