Les quatre lépreux

Il y avait 4 lépreux à Samarie. En fait, ils vivaient à la porte de Samarie, car à cause de leur maladie, ils ne pouvaient pas rester dans la ville. Ils ne pouvaient pas non plus partir en randonnée ou faire des excursions, car les syriens avaient assiégé la ville et on ne pouvait ni entrer, ni sortir. Un jour, l’un des lépreux dit aux autres : "On est dans de beaux draps. D’un côté de la porte, c’est la famine, les gens en sont arrivés à manger des excréments de pigeons, et de l’autre côté de la porte, il y a les syriens qui veulent faire notre peau ou ce qu’il en reste ! Est-ce que l’un d’entre vous a un plan ?"

Ils se mirent alors à réfléchir. L’un d’entre eux, au bout de quelques minutes, s’écria : "J’ai une idée ! On va dans le camp des syriens et on se rend."

"Quoi ! Tu veux dire qu’on va chez les syriens. T’es fou ! Ils vont faire de nous de la chair à saucisse. Tu ne crois pas qu’on est assez arrangé comme cela sans l’aide de syriens ?"
"C’est pas idiot !", dit un autre lépreux en se caressant le menton. "Après tout, on va mourir ici, agonisant de faim et de soif. Si on doit mourir, autant le faire rapidement ! Mais si les syriens nous laissent la vie sauve, alors bingo. C’est quitte ou double, mais au moins on est fixé."

Les lépreux se regardèrent quelques minutes sans rien dire. Puis le premier demanda : "Qui est-ce qui vient avec moi ?"

Ils partirent vers le camp des syriens et ils n’y trouvèrent personne, parce que Dieu avait fait fuir les syriens pendant la nuit. Les syriens avaient laissé derrière eux des provisions, des objets de valeur. Les lépreux mangèrent et burent, et emportèrent de l'argent, de l'or, et des vêtements, qu'ils allèrent cacher. Puis, celui qui avaient toujours les bonnes idées dit aux trois autres :

"Nous n'agissons pas bien ! Cette journée est une journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si nous attendons jusqu'à la lumière du matin, le châtiment nous atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du roi." 2 Rois 7.9

Un jour, un chrétien alla se plaindre à Dieu au sujet de son pasteur :

"Seigneur, je crois que mon pasteur ne va pas bien en ce moment. Avant, je recevais beaucoup au travers de son enseignement, mais à présent, j’ai l’impression de ne rien en retirer. Qu’est-ce qui ne va pas chez lui ?"

Dieu lui dit ainsi :

"Tout va bien chez lui, c’est chez toi qu’il y a un problème. Commence par donner ce que tu as reçu et alors tu pourras recevoir davantage ! "

Quel est le point commun entre les quatre lépreux et ce chrétien ? Leur point commun, c’est qu’à moment donné, ils en sont arrivés à ce qu’ils ne pourraient plus être bénis davantage, s’ils ne partageaient pas la bénédiction qu’ils avaient eu ! Les lépreux sont retournés à Samarie pour annoncer la libération, et ce chrétien a commencé à partager ce qu’il avait reçu de Dieu par son pasteur. Dieu attend que nous partagions les bénédictions qu’Il nous donne et Il en a de plus grandes encore qu’Il ne peut pas nous donner si nous ne partageons pas les ‘anciennes’. Est-ce que tu gardes égoïstement des bénédictions que tu caches aux autres ?

La première bénédiction que Dieu nous appelle à partager, c’est bien sûr l’Evangile. L’apôtre Paul exprime cette vérité par les mots suivants :

"Malheur à moi si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle !" 1 Corinthiens 9.16

Que vas-tu faire de tes trésors ? Que vas-tu faire des bonnes nouvelles que tu as ?

La Bonne Nouvelle

Citations :

"Allez annoncer la Bonne Nouvelle, même s'il faut se déplacer !"

"Allez annoncer la Bonne Nouvelle, même si vous avez mal dormi la nuit dernière."

"Allez annoncer la Bonne Nouvelle, même si votre pasteur est payé pour ça."

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