Même en vacances Dieu ne nous oublie pas.

Même en vacances Dieu ne nous oublie pas.
Cette année là, la Grèce était notre destination de vacances avec nos 3 enfants. C’était décidé, nous ferions du camping. Les préparatifs terminés, il fallait décoller au petit matin. Traverser l’Italie et la Yougoslavie, comme on disait avant l’effondrement du communisme, se faisait en deux jours complets. Il fallait faire  des étapes deux nuits de suite, et  on aborderait la Grèce le 3e jour.
J’avais préparé des vivres pour le trajet : petits déjeuners et repas compris. Il était exclu d’aller au restaurant avec notre budget.
Le voyage se passait bien, mis à part quelques petites mésaventures, dans le camping autour de Zagreb. Et puis le 3e jour nous abordions enfin la frontière Grecque, nos cœurs et nos esprits étaient remplis d’impatience d’entrer enfin en pays démocratique .
Quelle ne fût pas notre surprise d’apprendre que les employés de banque de ce beau Pays étaient en grève depuis 8 jours, et ce pour une durée illimitée. Il nous était impossible de changer nos travellers-chèques contre des drachmes.
Nous ne pouvions pas rester sans argent. Il nous fallait acheter des vivres pour nourrir la famille, et payer le camping où nous allions nous installer.
Bref, la situation était très préoccupante. Qu’allions nous faire ?
Mon mari se mit à parcourir la ville de Thessalonique de long en large, espérant trouver peut- être un guichet de banque ouvert. Mais partout la même réponse de la part de l’employé qui faisait le planton devant la banque. : « Nous sommes en grève, revenez dans 8 jours, peut-être que nous pourrons vous échanger vos chèques ».
Drôle de réponse qui n’apportait pas de solution à l’urgence de nos besoins. Nous nous adressions à l’Ambassade Française, là on nous suggéra de nous adresser au bureau de poste.
Quand il fût enfin trouvé, il y avait une file interminable de compatriotes dans la même situation que nous.
Il ne nous restait plus qu’à attendre notre tour. Il arriva enfin, en même temps qu’une surprise préparée d’avance. Dans le fond de mon sac à main, je retrouvais l’adresse donnée par cette amie grecque, rencontrée 3 mois plus tôt chez ma sœur.
« Ne partez pas si loin avec 3 jeunes enfants, sans avoir une famille sûre à qui vous adresser en cas de besoin. Voici le nom d’amis chrétiens très chers à Thessalonique . Si besoin est adressez vous à eux de ma part.»
A l’employé de la Poste qui allait nous donner quelques drachmes (bien insuffisantes) pour nous dépanner en attendant la fin de la grève, nous tendions ce petit billet sur lequel était griffonné le nom de Monsieur et Madame Kalotérakis. Son exclamation nous fit jubiler et ramena l’espoir dans nos cœurs :
« Ah ! Mr Kalotérakis, je le connais bien, j’ai travaillé chez lui avant de venir à la poste. Je vais vous indiquer comment y aller. Il habite dans cette ville ». « Pouvez vous aussi téléphoner de notre part pour savoir s’il est chez lui ? »
Ainsi Dieu, qui sait tout à l’avance, avait déjà préparé le moyen de nous sortir de cette situation fâcheuse. Nous arrivions chez la famille en question, où l’on nous accueillit les bras ouverts, avec une bonne boisson fraîche. Quelle ne fût pas notre surprise d’apprendre que le frère de M. Kalotérakis était lui-même directeur d’une banque et qu’il allait nous recevoir pour nous échanger nos travellers-chèques au cours du jour.
Nous étions confondus par le secours et la tendresse de notre Dieu , ainsi que par le témoignage puissant qu’il nous donnait de sa fidélité.

                                    
en patenariat avec : www.familljetaime.com

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