Un suicide toutes les 40 secondes : le monde a besoin d’espoir !

Un suicide toutes les 40 secondes : le monde a besoin d’espoir !

George était l’un des plus gentils garçons que je n’avais jamais connu. Sincère, réfléchi, un leader engagé et un assez bon marqueur de score dans notre équipe de basket-ball de l’Eglise.

Il était aussi profondément dépressif, il s’est pendu il y a quelques années.

La dernière matinée de sa vie, il est resté allongé, sans bouger. Il s’est efforcé d’émettre à travers ses dents serrées (à son père qui l’a trouvé mort plus tard) :

« Pas d’espoir, pas d’espoir, pas d’espoir ».

Le désespoir avait tellement enténébré la conscience de George qu’il ne pouvait plus ressentir l’espoir de Christ en lui. Il lui avait aussi dérobé des millions de chance de rencontrer le Seigneur !

Une dépression sévère affecte de nombreux riches Américains et Européens.

En Chine continentale, les circonstances et les problèmes diffèrent radicalement. Mais le désespoir est le même. Yu Weiqun, une villageoise âgée de 34 ans, avait bu un puissant pesticide après avoir passé un long moment de sa vie à faire un travail épuisant, recevant peu d’amour de son époux et peu de respect de la société en général. 

"J’étais désespérée"’ avait-elle déclarée à l’Associated Press. « Je pensais en moi-même : laissez-moi mourir ».

Yu a survécu à sa tentative de suicide, mais beaucoup de femmes fermières chinoises n’y survivent pas. Elles sont tristement comptées à plus de la moitié des 290 000 suicides annuels en Chine qui est l’un des pays aux taux de suicide le plus élevé au monde. A 21 morts pour 100 000 personnes, c’est presque le double du taux des Etats-Unis. Parmi les femmes chinoises de moins de 40 ans, le taux est de 67 pour 100 000. Le journal médical britannique The Lancet a estimé que 157 000 femmes chinoises principalement d’origine rurale se tuent chaque année. Pourquoi autant de suicides parmi les femmes, spécialement dans les campagnes? La culture traditionnelle chinoise, toujours plus rude dans les villages, place peu de valeurs chez une femme. Beaucoup de femmes sont toujours traitées comme des propriétés et des outils de travail par leurs pères et maris.

Ironiquement, les avancées médicales et la ‘‘Planification familiale’’ très prisées par les activistes occidentaux, ont conduit à une épidémie d’avortements des bébés filles. La politique de natalité chinoise ayant fixé le taux de naissance à un enfant par foyer, les familles choisissent généralement un garçon pour prendre soins des vieux parents et perpétuer le nom de famille. ‘‘Dans les villages ruraux, les filles ne sont pas faites pour être désirées ou aimées. Elles ne ressentent jamais que leur vie a de la valeur’’ a dit Song Liya, éditeur du journal gouvernemental Nouvelles des femmes de Chine comme cité par l’Associated Press.

Le poison est souvent devenu le moyen extrême pour mettre fin à leurs misères. Mais le manque d’espoir en est la cause.

La génération actuelle des jeunes chinois citadins semble seulement plus marginalement optimiste. La plupart ont rejeté le communisme – s’ils l’avaient jamais toléré. Mais, ils doivent encore trouver un idéal pour le remplacer. Le rapport du Lancet avait identifié le suicide comme la cause principale de la mort de tous les jeunes âgés de moins de 35 ans.

‘‘Toute personne en Chine connaît quelqu’un qui s’est suicidé’’ a déclaré le journaliste du ‘‘Shanghai’’ Mian Mian, qui tient une chronique sur l’usage de la drogue, le sexe occasionnel et le suicide parmi les jeunes désoeuvrés des grandes villes.

En Inde, cependant, le désespoir atteint les étudiants qui échouent aux examens à haute pression qui déterminent s’ils auront la chance de poursuivre leurs études et une meilleure vie.

Plus de 50 étudiants dans une seule ville se sont suicidés l’année dernière après les examens.

Environ 1 million de personnes se sont suicidées à travers le monde au cours de l’année 2000, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Ce qui fait un suicide chaque 40 secondes. Les statistiques de l’OMS ont aussi révélé que le taux de suicides a augmenté de 60 pourcent au cours des 45 dernières années.

Traditionnellement, les hommes âgés ont mené le sinistre record de ceux qui choisissaient de se suicider. Mais le suicide est devenu l’une des trois causes principale de décès dans le monde parmi les deux sexes entre 15 et 44 ans. Les jeunes gens constituent maintenant le groupe à plus haut risque dans un tiers des pays.

Le trouble mental, la dépression et l’abus des substances toxiques jouent un rôle important dans plus de 90 pourcent des suicides, selon les rapports des Etats membres de l’OMS. Mais, ils ajoutent que beaucoup de suicides arrivent ‘‘durant la période de crises socio-économique, familiales et individuelles (Exemple : La perte d’un bien-aimé, de son emploi, de son honneur)’’.

Cette organisation parle du désespoir. Les êtres humains peuvent s’accommoder de n’importe quoi aussi longtemps qu’ils ont de l’espoir. Si l’espoir vient à mourir, l’oubli ne semble pas si mauvais. Comme Bob DYLAN l’a chanté : ‘‘Quand on n’a rien, on n’a rien à perdre…’’

Un culte banalisé de la mort, alimenté par les médias populaires encourageant l’usage de la drogue et le suicide, rend l’option fatale catégoriquement tendance des les pays occidentaux. Mais, est-ce une coïncidence que presque un tiers des suicides se font en Chine, où des centaines de millions des personnes n’ont pas encore entendu parler de Jésus-Christ ?

La différence entre mon ami George et les tristes femmes de la Chine rurale est celle-ci : Il a eu une chance d’expérimenter l’amour et l’espérance de Christ, alors que la plupart d’entre-elles n’ont toujours aucune idée d’être aimées par Celui qui apporte le vrai espoir.

Erich Bridges est écrivain du Conseil International de la Mission à Richmond.

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