Un " tout petit " miracle (2 Rois 6.1-7)

" Les prophètes dirent à Elisée : Le lieu où nous sommes assis devant toi est trop étroit pour nous. S’il te plaît, allons jusqu’au Jourdain ; nous y prendrons chacun une poutre et nous nous ferons là un lieu pour y tenir séance. Il répondit : Allez ! L’un d’eux dit : Accepte de venir avec nous, je te prie ! Il répondit : J’irai.
Il alla donc avec eux. Arrivés au Jourdain, ils coupèrent des arbres. Comme l’un d’eux abattait une poutre, le fer tomba dans l’eau. Il s’écria : Ah ! maître, il était emprunté ! L’homme de Dieu dit : Où est-il tombé ? Il lui montra l’endroit. Alors Elisée coupa un morceau de bois, le jeta au même endroit et fit flotter le fer. Puis il dit : Reprends-le ! L’autre tendit la main et le prit. "

Je suis dubitative en lisant ce passage. Qu’est-ce que je suis sensée en tirer ? Il est question d’un lieu trop étroit, d’un fer qui tombe à l’eau et de quelqu’un qui le récupère.

En le lisant dans la Bible du Semeur, ce que je comprends me bouleverse. Quel grand Dieu nous avons !

" La hache qui surnage :
Un jour, les disciples des prophètes dirent à Elisée : –– Tu vois que la salle où nous nous réunissons avec toi est devenue trop petite pour nous. Permets-nous d’aller jusqu’au Jourdain : là, chacun de nous taillera une poutre et nous la rapporterons pour construire une nouvelle maison. Elisée leur dit : -- Allez–y ! Mais l’un d’eux le pria : –– Accepte de venir avec tes serviteurs. Il répondit : –– D’accord, je viens.
Il descendit donc avec eux. Arrivés au Jourdain, ils abattirent des arbres. Pendant que l’un d’eux abattait son arbre, le fer de sa hache tomba dans l’eau. Il s’écria : — Ah, mon maître ! Quel malheur ! C’était une hache empruntée ! L’homme de Dieu lui demanda : –– Où est tombé le fer ? L’homme lui indiqua l’endroit. Alors Elisée tailla un morceau de bois et le lança au même endroit. Aussitôt, le fer revint à la surface, et le prophète dit : –– Ramène–le à toi ! L’autre n’eut qu’à tendre la main pour le reprendre. "

Il s’agit des étudiants d’Élisée qui ont un lieu de rencontre trop petit. Ils mettent tous la main à l’ouvrage pour en construire un plus grand. Élisée aussi. Quelle humilité !

Soudain, un étudiant gémit : il a perdu le fer de sa hache dans l’eau. L’ennui, c’est qu’elle ne lui appartient pas. J’imagine l’eau trop boueuse et profonde pour le récupérer. Il n’a certainement pas les moyens de la rembourser et ne peut plus aider à couper des arbres. Élisée comprend l’enjeu de la situation. Il lance un morceau de bois qui " aspire " le fer qui remonte à la surface…
" Y’a un truc, me direz-vous, il doit s’agir d’un bois spécial. " Heu, vous avez déjà vu du fer flotter, surtout de la taille d’une hache ? J’aime bien le titre du passage qui décrit le miracle à lui tout seul : " la hache qui surnage ". Impossible me direz-vous !

Dans son attention pour cet étudiant, Élisée le laisse saisir le fer, comme s’il vient de retrouver lui-même son objet perdu. Cet étudiant a dû se sentir si spécial, si aimé de Dieu et de son maître, et tellement rempli de joie et de reconnaissance !

Prière : " Merci Seigneur pour ce tout petit miracle, d’une portée tellement incroyable. Il nous montre ta puissance, rien ne t’est impossible. Mais ce qui me touche le plus, c’est à quel point tu te soucies de nous dans notre quotidien. Rien ne t’échappe. Ouvre les yeux de nos cœurs pour que nous ne passions pas à côté de ces " petits " miracles que tu accomplis dans nos vies. Nous voulons te louer d’être un tel Dieu de proximité. "

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