Une affaire d'ânes (3)

Une affaire d'ânes (3)

« Ce qui compte pour les gens, ce n’est pas votre savoir, c’est l’intérêt que vous leur portez ! »

Jésus fit son entrée à Jérusalem sur un ânon – et il n’y a que Jésus qui puisse monter sur un âne qui n’a pas été « dressé » - Au moment où j’écris ces lignes, nous nous trouvons au début de ce que l’on a coutume d’appeler « la semaine de la Passion », durant laquelle nous voyons Jésus faire preuve d’une des plus merveilleuses facettes de son caractère : l’Amour. Sa passion pour nous l’a motivé à faire le plus grand sacrifice qui soit : donner sa vie pour ses amis.

Il y a quelque temps j’ai entendu l’un de mes amis s’exclamer : « Pourquoi est-ce que je ne me préoccupe plus de mes collègues de travail et de mes clients ? » De nos jours, l’un des plus grands problèmes relationnels c’est l’énergie émotionnelle que cela demande d’aimer les gens dans notre environnement de travail. La raison en est peut-être la « fatigue compassionnelle » - une expression inventée par les chercheurs – qui est l’équivalent de l’épuisement / burnout. Cela signifie que vous en avez assez de vous préoccuper des autres. Il ne vous reste plus rien pour qui que ce soit autour de vous. La recherche académique en décrit les 5 principales causes :

  • Passer trop de temps au travail : une surcharge quantitative dans votre rôle
  • Le fait de travailler pour un supérieur hiérarchique désagréable
  • Travailler dans un domaine qui requiert des aptitudes que vous n’avez pas encore acquises
  • Travailler dans un contexte où vous devez gérer des conflits
  • Une opposition entre vos valeurs et celles de l’entreprise

(Tiré de : Academy of Management Review N° 18; pages 621 à 626)

Et quelles sont donc les conséquences de cet épuisement émotionnel, selon l’étude ?

  • Vivre davantage en retrait des autres
  • Diminuer le temps passé à communiquer avec les autres
  • Etre moins tolérant envers les gens difficiles
  • Développer une humeur variable et de l’impatience
  • Moins de pitié
  • L’indifférence

Jésus démontra de la passion pour les autres. « A la vue des foules, Il en eut compassion, car elles étaient lassées et abattues comme des brebis qui n’ont pas de bergers. Alors Il dit à ses disciples : la moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Seigneur de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9 ; 36-38)

Et moi, comment puis-je développer cette même passion que Jésus démontrait ? Eh bien, c’est en attachant l’âne au cep ! En faisant faire une halte à votre âne, à vos affaires, à vos biens, à votre carrière… tout ce à quoi vous êtes « lié » ; et en vous attachant au vrai Cep, en laissant la vie du cep produire à travers vous une moisson fructueuse – dont le premier fruit sera l’amour et la compassion. Cette image intéressante fut donnée à Juda, l’un des douze fils de Jacob, ancêtre de David et de Jésus : « Il attache à la vigne son âne, et au meilleur cep le petit de son ânesse » (Genèse 49 ; 11)

© MANNE DU LUNDI est un article hebdomadaire de CBMC INTERNATIONAL, un ministère évangélique à but non lucratif qui a pour objet de servir les gens d’affaires et les professionnels qui veulent suivre Jésus, de présenter Jésus-Christ en tant que Seigneur et Sauveur auprès des autres gens d’affaires et professionnels.

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(Romains 1.16)

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