Y’a pas de lézard !

Nous connaissons tous cette expression française : "Y’a pas de lézard", qui signifie : "Il n’y a pas de problème". On peut se poser la question : en quoi le lézard est-il un problème ? Il semblerait que le problème vient de ce qu’il se glisse partout, non seulement dans les palais des rois mais aussi dans les fosses d’orchestres ; or, là, il peut émettre des sifflements qui nuisent à la qualité musicale de l’ensemble. Ce qui évidemment pose un problème.

Ainsi on le trouve partout ! Aucun espace ne lui est interdit, il se glisse dans les moindres interstices des murs, et pénètre ainsi en tous lieux.

Ceci nous enseigne que le croyant est invité à aller en tous lieux annoncer le message de l’évangile (Marc 16:15). Même emprisonné, comme le furent Pierre ou Paul, le croyant jouit d’une liberté qui ne peut lui être ravie. Entre les murs de leur prison le message de l’évangile a retenti.

Les lézards, comme tous les reptiles, n’ont pas de sang chaud, ils ont besoin du soleil pour se réchauffer et accumuler de l’énergie.

De la même manière, le croyant a besoin de venir auprès du Seigneur. Jésus est notre soleil de justice (Malachie 4:2), et, également, notre lumière : "Je suis la lumière du monde" (Jean 8:12). Sa lumière nous éclaire. Il nous communique sa vie, sa puissance, par son Esprit. L’évangéliste Luc nous dit : "Le soleil levant nous a visité d’en haut, pour éclairer … pour diriger nos pas dans le chemin de la paix" (Luc 1:78/79). Les disciples d’Emmaüs se sont rendu compte que leur cœur brûlait, alors qu’ils conversaient avec Jésus. (Luc 24:32).

L’une des particularités des lézards c’est qu’ils ont des pattes préhensibles et adhésives : "Le lézard saisit avec les mains". Ses mains ont cette capacité de s’accrocher à toutes sortes de supports, au point même de défier les lois de la pesanteur. Des chercheurs américains ont découvert que cette capacité est due au fait que l’extrémité des pattes des lézards est dotée de millions de poils microscopiques élastiques, disposés selon un certain ordre.

De la même manière Dieu nous invite à nous accrocher, nous attacher à Christ le Rocher des siècles. Attachés à lui, nous pouvons saisir toutes ses promesses, et même comme le dit Paul, le prix de la perfection : "Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir" (Philippiens 3:12). Accrochés au Seigneur nous pouvons saisir la vie véritable (1 Timothée 6:19), l’espérance (Hébreux 6:18).

Ma prière en ce jour :
Merci Seigneur de m’éclairer de ta lumière, et de me rappeler que j’ai tout en toi, et je peux tout saisir : "Vous avez tout pleinement en lui" (Colossiens 2:10). Amen !