Fausse humilité ou vraie conscience

Fausse humilité ou vraie conscience
C’est en se plongeant dans la parole de Dieu que l’on prend rapidement conscience de tout ce qui cloche dans notre nature humaine. Nos défauts nous sautent à la figure et l’on se sent bien loin de la perfection décrite dans la Parole.

Si prendre conscience de nos erreurs, et en toute humilité, reconnaître nos limites actuelles est une bonne chose, il ne faudrait pas tomber dans la facilité de se dire que seul Jésus est parfait et que jamais nous ne parviendrons à l’égaler, donc à quoi bon essayer de changer notre comportement. Cette fausse humilité risque de nous faire stagner dans notre épanouissement spirituel en passant à coté des plans merveilleux qui nous étaient réservés.

Le « bien » reste l’ennemi du « mieux ». Jésus nous invite à aller dans le monde entier pour faire des disciples, imposer les mains, et guérir les malades (les évangiles). L’apôtre Paul nous appelle à marcher de progrès en progrès (2Thess.1-3), et à aspirer aux dons les meilleurs (1Cor.14) pour que l’on ne se contente pas du peu de chemin que nous avons fait jusqu’alors, si honorable soit-il.

L’attitude inverse consisterait à ne voir que les défauts des autres en se leurrant sur nos propres carences, obstinés à débroussailler le champ de nos condisciples…

« Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment enlever la paille de l’œil de ton frère» Matthieu 7.1-5.

Cette invitation à se remettre en question en procédant au nettoyage de notre « maison », est le point de départ d’une vie richement bénie. Cela est vrai pour le couple, les relations de travail ou de voisinage, les rapports familiaux et entre frères de l’église. Combien de fois allons nous juger le comportement des autres, critiquer leur attitude, leurs décisions, sans se poser même la question : Et moi ? N’ai-je pas une attitude agressive qui rend les autres agressifs, ou l’habitude de dévaloriser tout ce qui ne vient pas de moi, ou encore un comportement hautain qui agace mon collègue, des paroles blessantes qui découragent mon époux ou mes enfants ?

Je reste persuadée que bon nombre de divorces seraient peut être évités si les deux conjoints avaient usé de ce principe de base permettant à chacun de ne pas voir que le négatif dans l’autre, que beaucoup d’églises seraient plus unies si tous ses membres comprenaient qu’il est plus urgent de prier pour nos frères, que de s’appliquer à les reprendre sans cesse, et que l’ambiance de travail serait améliorée si chaque chrétien bénissait sa hiérarchie et ses partenaires…

En cette fin d’année, où il est d’usage de faire un bilan, et à l’aube de cette nouvelle année ou nos vœux se portent vers la santé et la prospérité, commençons d’abord par balayer devant notre porte, afin de voir rapidement, dans notre vie, les fruits de notre obéissance à la parole de Dieu.

«Pour ceux qui craignent l’Eternel et qui honorent sont nom, ils seront à moi…j’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui les sert. Et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » Malachie 3.16b-17-18.

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