La mise en pratique au jour le jour, première partie: le mariage

Bonjour Mon ami(e),

Nous sommes donc arrivés maintenant au point où nous pouvons appliquer les leçons tirées de l’Écriture à nos situations quotidiennes, à la fois dans le cadre du mariage et dans celui de l’Église.

D’abord dans le mariage. En fait, beaucoup de choses ont déjà été abordées dans le chapitre précédent. Permettez-moi d’ajouter quelque chose sur la question si débattue de la soumission.

Le mot grec est 'hupotasso', qui se compose en réalité de deux mots: 'hupo', signifiant ‘sous’ et 'tasso', signifiant ‘mettre’. Ainsi, la signification littérale est ‘mettre sous’. Le mot français utilisé pour cela est donc ’soumise’. Nous trouvons ce mot trente deux fois au total dans le Nouveau Testament. Chaque fois qu’il est mentionné sa signification ne fait aucun doute, elle n’est pas remise en question et souvent son sens est militaire.

Ce n’est que normal puisqu’en fait c’est un terme militaire grec qui signifie ‘disposer militairement les troupes en divisions, sous un commandant’ ou, ‘se ranger sous’. Il n’y a donc aucune raison de le comprendre différemment de sa signification normale !

Certains pointent du doigt le verset d’Éphésiens 5:21 où il est dit « … vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. », disant que cela signifie que les hommes devraient donc aussi se soumettre aux femmes. Mais ce n’est pas ce que dit Paul.

Oui, de manière générale, en tant que chrétiens, nous devrions nous soumettre les uns aux autres mais lorsque Paul parle de la relation au sein du mariage, il mentionne spécifiquement le mari et la femme et traite ce type de relation en particulier.

Toutefois, pourquoi devrions-nous ignorer cette signification ou tenter de l’expliquer autrement ?

Dans les jours précédents, nous sommes arrivés à voir sous différents angles qu’une différence de position dans une ligne d’autorité ne signifie pas une différence de niveau ou de valeur personnelle devant Dieu. Nous avons vu que c’était le diable qui a avait veillé à disséminer une compréhension tordue de ce principe biblique, en cachant les graines de la rébellion au plus profond du cœur humain et de son esprit.

Voilà la raison principale pour laquelle les êtres humains ont le sentiment que quelque chose coince tout au fond d’eux lorsque le mot de ‘soumission’ est prononcé. Et nous, en tant que chrétiens nous devons savoir cela, nous devons vouloir prendre le chemin de la croix en abandonnant nos vies et en choisissant la ressemblance à Christ dans la soumission et l’obéissance.

En grec, le mot pour ‘vie’ est âme, ce qui en fait représente notre vieil homme non régénéré et pécheur. Pour la femme cela signifie la soumission à son chef, son mari, mettant de côté ce désir en elle de dominer, de gouverner et de le manipuler. Pour l’homme, cela veut dire qu’il doit abandonner son vieil homme paresseux, tire-au-flanc, avec sa tendance à fuir les responsabilités à la croix, pour se tenir debout en position d’aimer, de soigner et de protéger son jardin, comme Dieu le lui a ordonné en tout premier lieu, en obéissance à son chef Christ.

Cela fait déjà quelque temps que nous animons des séminaires d'une journée sur ce sujet et à la fin Jacqueline et moi prions pour les gens qui s’avancent en répondant à l'invitation de recevoir la prière. À chaque fois nous réalisons que le problème principal dont nous traitons dans ce cours est vraiment capital.

Pratiquement toutes les personnes qui viennent devant disent la même chose: « Je m’identifie tellement à ce dont vous venez de parler ». Comme par révélation, les femmes arrivent à discerner la racine du problème et les hommes sont convaincus qu’ils doivent se redresser et mettre tous leurs efforts pour reprendre et pour garder leur position comme chef du foyer.

Plusieurs fois cela nous est arrivé de prier avec des couples avec 30, 40 ans ou plus de mariage, la femme sous tension, l’homme malheureux, incliné sur lui-même…, touchés par le Saint-Esprit, en pleurs… Nous avons même entendu dire : « Si j’aurais réalisé ces vérités, je ne me serais jamais divorcée… ». Il y a beaucoup de souffrance cachée, mais cela n’est pas la volonté de Dieu !

Demain, je parlerai un peu plus personnellement de comment Dieu m’a conduit sur ce chemin.