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Le cas de Déborah

Sommaire
Le cas de Déborah

Bonjour Mon ami(e),

Je vais devoir parler de Déborah, toujours présentée comme l’Exemple même de la gouvernance féminine.

Mais cela est-il légitime ? 

En Juges 4:4 il est dit tout d’abord qu’elle était prophétesse, puis qu’elle était mariée (elle avait donc une autorité) et ensuite il est dit qu’elle a ’jugé’ Israël. À noter également que nous n’entendons parler d’elle que dans le livre des Juges, qui décrit un temps où, pour utiliser un euphémisme, les Israélites n’étaient pas exactement en conformité avec Dieu ni avec son plan de départ.

En outre et c’est ce qui frappe le plus, c’est qu’en réalité Déborah remet les hommes à leur place (ou du moins elle essaye !) car elle demande à Barak d’aller combattre l’ennemi. Quand celui-ci ne veut pas y aller seul (il a peur de prendre ses responsabilités), Déborah dit la chose suivante: « J'irai bien avec toi; mais tu n'auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l'Éternel livrera Sisera entre les mains d'une femme. Et Déborah se leva, et elle se rendit avec Barak à Kédesch. »

Il existe un autre verset très controversé que nous trouvons en 1 Tim. 2:12, où Paul dit: « Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. » Qu’entendait-il par là ? Cela semble assez clair pourtant !

Mais même ici, il suffit de gratter un peu la surface pour comprendre ce que Paul voulait effectivement dire. Tout d’abord, nous devons lire ce verset dans son contexte : « Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Ève ensuite; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. » (Versets 11 – 14)

Paul place ces versets dans le contexte de sa déclaration stipulant que la femme devrait apprendre (ou ‘être enseignée’), en silence et avec soumission et le fait qu’Adam a été formé le premier, avant Ève qui, elle, a été trompée en premier. En fait, il rappelle à ses lecteurs ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden, en résumé ce que nous avons étudié dans ce cours jusqu’à présent.

Après, il est fréquent dans nos langues occidentales que des termes grecs ayant des significations totalement différentes soient traduits en nos langues par un seul et même terme qui, souvent, voile la signification complète du principe biblique. Ici, en 1 Tim. 2:12 nous trouvons un bon exemple dont la traduction simplifiée et par conséquent obscurcie a causé des dommages incalculables à d’innombrables femmes, ainsi qu’à des hommes.

Le mot grec traduit ici par ‘autorité’ n’est pas le terme habituel que nous trouvons ailleurs dans la Bible, ‘exousia’ mais c’est un terme totalement différent qui en réalité, n’est utilisé qu’une fois: ici dans notre verset. Le mot grec ici est ‘authenteo’, qui signifie entre autre : Une personne agissant de sa propre autorité, un autocrate et Un maître absolu (nous pourrions dire, un dictateur).

Il suffit d’appliquer cela pour obtenir la traduction suivante : « Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre autorité de manière autocratique, de son propre chef, sans être soumise à quiconque, comme un maître absolu et de dominer sur un homme, mais elle doit demeurer dans le silence. » À propos, le terme grec 'hesuchia', traduit par ‘dans le silence’ signifie plutôt ‘calme’ que strictement ne pas parler.

Ceci est important parce c’est exactement ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden: Ève a réagi en autocrate, se soustrayant à la direction de son mari et usurpant une autorité qui ne lui appartenait pas, ‘enseignant’ à son mari que le fruit défendu était inoffensif.

Paul connaissait le problème et il était au courant de l’inclination de toutes les femmes, depuis Ève, à faire exactement la même chose. Il l’a donc strictement interdit. Mais il n’a pas interdit aux femmes d’enseigner, ni de parler, point à la ligne ! C’est la grande erreur commise par certaines dénominations, d’exclure les femmes de toutes les positions d’enseignement. La seule chose que Paul interdit ici à une femme est d’enseigner de manière autocrate.

Je remercie le Seigneur pour beaucoup de femmes ointes, tant qu’elles restent dans une attitude de soumission et dans l'Esprit de Christ !

A propos, ceci est un principe universel qui s’applique aussi aux hommes ! Si les hommes commencent à exercer l’autorité de manière autocratique, sans être soumis à leur chef, Christ, ce n’est pas légitime non plus et Dieu traitera le problème en son temps.

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