La croix

Dieu nous a donné un rendez-vous et, dans cette rencontre tout change pour nous. C’est à la croix que nous venons car c’est sur elle que Jésus a tout accompli. Sans elle : pas de salut, de délivrance, de guérison, de vie nouvelle… ; alors, nous demeurons morts dans nos péchés et il n’y a aucune espérance. Sans elle, nous demeurons dans les ténèbres le mensonge et la mort.

1 Corinthiens 1 v 18 : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu ».

Billy GRAHAM a dit au sujet de la croix : « elle nous montre la gravité de notre péché mais également l’amour incommensurable de Dieu ».

La croix est au centre de notre vie toute entière. Elle est le lieu de notre salut, de notre réconciliation avec le Père. Elle est une puissance de Dieu, celle du bras du Seigneur. Grâce à l’œuvre de Jésus, des vies brisées sont restaurées, des personnes se réconcilient et retrouvent la paix après des querelles, brisures et déchirements. Également, des malades sont guéris, des esclaves sont délivrés et des personnes impudiques sont lavées, nettoyées, purifiées. 

Au pied de la croix les pécheurs viennent tels qu’ils sont pour déposer leurs fardeaux, leurs souffrances et leurs péchés puis repartir en paix. Jésus vivant aujourd’hui encore est présent dans le monde pour le ramener vers le Père. La croix sera toujours le seul remède, la solution et la réponse de Dieu aux problèmes de l’humanité. 

Retrouvons le chemin de la croix. La Bible en parle dans l’évangile de Jean, au chapitre 19 les versets 1 à 30.

Jésus veut non seulement nous parler mais aussi faire une œuvre particulière, concrète, forte et puissante dans notre vie. Par des cordages d’amour il nous attire à lui afin de nous bénir, de nous aider, de nous secourir, c’est sa volonté pour nous.

Le Père veut nous voir venir à Jésus pour trouver le salut, la paix, le pardon, la délivrance, la libération et la guérison, comme tant d’autres grâces. Il tend la main vers ses enfants, vers nous et il nous encourage à continuer, à avancer sans nous lasser, à nous tourner vers lui, à placer en lui notre confiance, à nous attendre à lui, à dépendre de lui.

Il n’y a pas de substitut, La croix est le seul passage.

Nous pouvons confesser que Jésus est mort pour notre péché. C’est une réalité et nous devons y faire face. Nous pouvons le personnaliser, le citer, le nommer, le désigner. Nous disons au Seigneur exactement quel mal nous avons commis et pour cela nous demandons pardon, nous nous repentons, mais souffrons aussi. C’est pour cela que nous le confessons, l’abandonnons, le remettons dans les mains du Seigneur qui nous aime et que nous lui demandons la délivrance. 

Comme le dit un vieux cantique : « la croix reste debout, elle ne recule pas ». Elle peut faire peur car elle représente un sacrifice suprême. Elle est également un engagement car nous devons la porter, vivre sous elle. Elle ne peut qu’être une référence pour nous, un point de départ, un lieu de délivrance où l’on trouve la paix avec la réconciliation et le pardon. A partir de là, nous allons marcher sous son influence, alors qu’elle soit et reste toujours plantée dans notre cœur. Elle est la fin de quelque chose, d’une vie ancienne, du péché, et c’est le lieu de notre mort à nous-mêmes, aux vanités du monde et à tout ce qui a triomphé de nous. Mais elle est aussi la résurrection et la vie. A partir de là, tout est différent, changé, nouveau. Après la croix, c’est la vie mais aussi la vérité et la lumière.

Nous avons faim et soif, sans cesse, de voir les effets concrets de l’œuvre de Jésus à la croix dans notre vie et autour de nous. Nous ne pouvons pas passer outre la croix car elle est tout simplement la porte d’entrée qui donne sur le chemin de la vie nouvelle en Jésus-Christ. Autrement dit : pas de croix, pas de salut ; pas de mort, pas de résurrection, donc pas de vie nouvelle non plus. Nous connaissons cet endroit béni où il nous faut aller malgré nos peurs, nos hontes et le poids de nos péchés. C’est seulement là que nos haillons ainsi que nos fardeaux nous sont retirés. C’est le lieu unique où les péchés peuvent être déposés. C’est là que nos cœurs sont lavés, purifiés. C’est là que la réconciliation avec le Père est proclamée. Il nous faut venir et même revenir à Jésus, venir et revenir encore à la croix, à chaque fois que nécessaire pour confesser les péchés, les torts, les erreurs, les échecs, reconnaitre notre impuissance à vivre sans Dieu. C’est ici que la grâce est donnée ainsi que la force qui nous rendra capable de marcher en nouveauté de vie.

Quelle grâce de savoir que Jésus nous attend les bras ouverts et nous reçoit sur son cœur ! En toute confiance, si nous déposons quoi que ce soit devant lui, il le prend et il en fait son affaire. Il est mort pour cela, même si « cela » n’est pas beau et sent mauvais. Jésus porte notre vie, notre histoire, tout ce qui nous concerne. Ce qu’on lui donne ne nous appartient plus. Il paie à notre place. Il prend sur lui la responsabilité et la culpabilité qui sont les nôtres. Tout ce dont il se charge, il l’amène avec lui dans sa mort. Sa résurrection sera notre victoire sur ces choses. Nous pouvons alors dire avec assurance que nous sommes véritablement, complètement et définitivement délivrés de tout ce qui avait triomphé de nous auparavant.