Des enseignements texte et audio pour grandir dans la foi et vous ressourcer !

L’accueil du Père, se laisser aimer

Sommaire
L’accueil du Père, se laisser aimer

Depuis le jour où nous sommes partis, le Père nous attend. En plus, pendant notre vie d’errance dans nos propres débauches, il n’a pas cessé de veiller sur nous, de nous aimer et, sans doute qu’il préparait à l’avance les circonstances pour que nous nous trouvions un beau jour au pied d’un mur, démunis, seuls, dépouillés… Oui, dans son amour, Dieu prépare de loin le jour de notre retour. Il ne nous force jamais. Il conquiert notre cœur, non par des discours, mais par des actes d’amour. Lui, nous comprend, sait ce que nous vivons, éprouvons, ressentons. Il sait que, dans notre péché, nous sommes malheureux, détruits, brisés. Il disposera notre cœur, d’une façon ou d’une autre, à y voir clair sur notre condition, à ouvrir les yeux pour entrer dans la lumière, à reconnaitre la vérité qui nous concerne, à réfléchir, à prendre de bonnes décisions et à nous remettre en route vers lui.

Nous voilà arrivés, brisés, contrits, repentants. Nous confessons avec honnêteté que « nous avons péché contre toi ». Mais il nous prend dans ses bras et nous sert très fort contre lui. Pourtant, à ce moment précis de notre arrivée, nous sommes sales, puants, répugnants, dégoûtants, affreux… A part lui, qui nous accueillerait ainsi ? Personne ! Nous-mêmes, honnêtement, à la vue de certaines personnes, nous serions, de manière naturelle, enclins à faire quelques pas en arrière, à garder les mains dans les poches et à nous boucher le nez.

Le Père, quant à lui, se met à courir en direction du fils qui revient dès qu’il le voit de loin sur le chemin du retour. Il est empli d’émotions d’amour débordant. Son bonheur transparait. Il organise une fête en l’honneur de celui qui revient, au risque de choquer ceux qui assistent à la scène ainsi que ceux qui sont là depuis longtemps comme un certain frère ainé. Il demandera à ses serviteurs qu’ils apportent un habit tout propre, une bague symbolisant la nouvelle alliance, une paire de soulier… C’est extraordinaire. Oui, quel amour ! Mais c’est justifié par ces mots : « mon fils était mort et il est revenu à la vie ».

C’est incompréhensible. Comment le Père peut-il traiter ainsi celui qui a brisé son cœur, qui l’a rejeté, renié, qui a désobéit, qui a dilapidé son patrimoine ? Comment peut-il traiter ainsi un pécheur aussi souillé, corrompu, affreux ? C’est parce qu’il nous aime. Un point, c’est tout. L’amour ne s’explique pas. Nous qui sommes peut-être parents ou grands-parents, n’avons-nous pas, par amour, agit d’une façon folle à l’égard de l’un de nos petits, même si les petits en question sont déjà de jeunes adultes ? Et seulement parce que nous les aimions ? C’est ainsi que nous comprenons ce que veut dire : donner sa vie pour quelqu’un. Je suis en train de vivre cela en ce moment.

Dieu agit comme cela envers celui qui revient, humilié, repentant et brisé, envers celui qui confesse, abandonne son péché et renonce à son ancienne vie. Oui, la seule chose qui nous est demandée c’est de nous laisser aimer de lui, c’est de recevoir son pardon, c’est d’accueillir sa grâce et de le laisser faire son œuvre en nous. Ouvrons-nous à lui. Aimons-le d’un amour reconnaissant. Contemplons la grandeur de cet amour incommensurable. Oui, c’est un amour sans commune mesure, il est plus haut, plus large, plus profond, plus grand que tout ce qui existe.

Dans les jours à venir nous verrons comment le Seigneur entreprend son œuvre de restauration dans notre vie. Dans mon livre « Quand je suis arrivé dans les bras du Père » j’utilise une expression que j’aime beaucoup : la salle de bain divine. Oui, l’œuvre de Dieu va se faire dans un lieu intime et secret, au fond du cœur, seul avec le Seigneur, en tête à tête avec lui. Là, nous sommes mis à nu, dépouillés de nos haillons spirituels, puis lavés, séchés, parfumés, avant d’être revêtus d’habits neufs et propres. 

Mettre notre cœur à nu, avec confiance, c’est ce que nous avions eu peur et honte de faire dès le départ à cause de la culpabilité qui nous rongeait. Si nous avions su, nous l’aurions fait plus tôt. Dieu nous regarde tels que nous sommes mais sans nous juger car il nous aime. Nous avons vraiment besoin de nous placer sur sa table d’examen et de nous laisser sonder par son regard puissant jusqu’au fond de nos racines intérieures. Il trouvera la genèse, l’origine du problème, de ce qui nous a conduit au péché et opèrera en nous, en vue de nous enlever ce mal. Voilà donc un merveilleux travail de délivrance dont tous, autour de nous, verront les fruits bénis.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
6 commentaires
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.