Des enseignements texte et audio pour grandir dans la foi et vous ressourcer !

Le Père restaure notre sexualité

Sommaire
Le Père restaure notre sexualité

Luc 15 dit que le fils partit avec son argent pour un pays éloigné où il vécut dans le désordre ou débauche et dissipa sa fortune avec des prostituées. 

C’est un choix qui peut être celui de n’importe quel chrétien. Voilà pourquoi la Bible nous exhorte à « veiller et prier afin de ne pas tomber dans la tentation car l’esprit est bien disposé mais la chair est faible » (Matthieu 26v41), « que celui qui croit être debout prenne garde de tomber » (1 Corinthiens 10v12).

Paul, écrivant aux Corinthiens, relève le fait qu’au sein de l’église « une impudicité telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens » existe. Nous sommes touchés par les péchés sexuels. Dieu nous voit dans le secret et jugera nos comportements. Avant ce jugement, si nous revenons, nous trouverons alors auprès du Seigneur une restauration complète. Il aimerait nous dire, comme à une femme surprise en flagrant délit d’adultère : « va, et ne pèche plus ». Les humains voulaient la lapider ! Jésus préfère lui donner une nouvelle chance. Il le veut aussi pour nous.

Nous parlons de péchés sexuels. Certains d’entre eux deviennent addictifs et il est très difficile d’en sortir tout seul. La bonne nouvelle pour ceux qui tombent c’est que Jésus est mort pour ces péchés et qu’il a un plan de salut et de délivrance pour nous.

Le Seigneur attire notre attention sur le « virtuel ». Nous pouvons vivre des situations d’adultère virtuel ou de divorce affectif par le regard ou des pensées malsaines comme la convoitise. Jésus nous appelle à la radicalité : « arrachez l’œil, coupez la main ». Nous avons la responsabilité de choisir. Il faut arracher le mal à sa racine, couper les liens, rejeter, renoncer, nous détourner de ces choses qui sont dangereuses pour nous et sources de chutes récurrentes.

Le Père est prêt à accueillir celui qui s’est souillé avec les prostituées. Il reçoit celui qui est couvert de boue à condition que celui-ci reconnaisse sa culpabilité et sa responsabilité personnelle dans ce qu’il a commis. Le grand frère s’exclame : « celui qui a mangé ton bien avec les prostituées, c’est pour lui que tu as tué le veau gras ! » On le sent rempli de haine, indigné, choqué. Il ne reconnait pas le jeune comme son frère puisqu’il dit : « ton fils » ! Le Père corrigera par un « ton frère » ferme et catégorique.

Le Père nous reconnait toujours comme ses fils. Certains dorment. D’autres sont déjà mort mais il leur reste la possibilité de revenir à la vie. Parce qu’il nous aime, il nous avertit des dangers : « prend garde à toi, veille sur ton âme, garde ton cœur plus que toute autre chose car de lui viennent les sources de la vie » (Deutéronomes 4v9 et Proverbes 4v23). Ces mises en garde n’ont pas pour but de nous priver de liberté mais de nous préserver des conséquences terribles et douloureuses qui se cachent derrière chaque séduction du malin. 

La restauration commence quand :

1 * nous réfléchissons à notre vie, considérons ce que nous sommes en réalité, reconnaissons nos faiblesses, notre responsabilité personnelle dans nos choix,

2 * nous nous sentons coupables, 

3 * notre conscience nous accuse, et que nous sommes convaincus que nous avons péché, que ce soit en pensées, en paroles ou en actions. 

Elle continue quand nous nous arrêtons et quand notre désir nous porte à retourner vers notre Père. 

Elle avance quand nous nous levons et que nous prenons le chemin du retour. Sur ce chemin, des épreuves nous attendent certainement, des pensées peuvent venir, des doutes, des craintes, des tentations de retourner à notre vomi. Nous en sommes conscients. 

Elle progresse quand nous sommes déterminés à arriver au but et que nous persévérons malgré tout. 

Pendant ce cheminement, nous réfléchissons. Nous nous frappons la poitrine. Nous prenons conscience que nous ne pouvons pas revenir en arrière, ni rien réparer. Nous avons détruit quelque chose en nous. Nous avons offensé notre Père, affaibli notre couple, notre famille. Nous avons déçu des chrétiens qui nous estimaient et ne s’imaginaient pas que nous menions une telle vie secrète dans la débauche. Cependant, nous revenons quand même car une seule pensée nous obsède désormais : demander et recevoir le pardon, le salut, la grâce de ce Père que nous connaissons pour être bon, généreux et plein d’amour à notre égard. Nous allons pourtant devoir l’affronter mais il est disposé à ne pas nous juger car nous revenons avant qu’il ne soit trop tard. Les larmes coulent. Nous voyons ce Père merveilleux courir vers nous, ouvrir ses bras. Il se jette dans les nôtres, nous enlace, nous couvre de baisers, bien que nous soyons sales et malodorants. Il appelle ses serviteurs. Il ne nous laisse même pas finir notre confession. Ils nous conduisent dans la salle de bain divine. Dans l’intimité nous nous retrouverons nus pour être lavés, frottés, séchés, parfumés et revêtus de la nouvelle robe. Ce temps dans la salle de bain divine pourra être long. Une mise à nue n’est jamais facile. Il faudra tout retirer, sous-entendu, tout vider, tout dire, tout raconter, tout confesser, exprimer notre honte, notre confusion…

Pour nous aider : 

1 * Nous avons besoin d’un partenaire de redevabilité. Ne restons pas seul avec le problème. Confions-nous à quelqu’un qui gardera le secret, priera avec nous et nous conseillera.

2 * Exerçons une discipline personnelle.

3 * Entretenons une bonne relation avec le Seigneur.

4 * Développons une relation saine avec des personnes de même sexe ou de sexe opposé.

Vous avez aimé ? Partagez autour de vous !


Ce texte est la propriété du TopChrétien. Autorisation de diffusion autorisée en précisant la source. © 2022 - www.topchretien.com
2 commentaires
Update Required To play the media you will need to either update your browser to a recent version or update your Flash plugin pour Firefox & Safari - Flash plugin pour Opera & Chrome.