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Le Père restaure notre communion avec lui

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Le Père restaure notre communion avec lui

Quand nous revenons dans la maison du Père avec un bon état d’esprit, dans le but de mettre notre vie en règle avec lui car nous reconnaissons l’avoir offensé, il exprime sa joie de nous revoir, nous accueille et entreprend une œuvre extraordinaire et complète de restauration dans la totalité de notre vie. 

Nous en arrivons maintenant à parler de communion, de relation personnelle entre le Père et son enfant. En effet, seule une communion rétablie, franche, vraie, entretenue et sérieuse nous évitera de partir à nouveau car nous trouverons un immense bonheur à rester dans la présence du Seigneur et nous jouirons d’une véritable relation harmonieuse, joyeuse et paisible avec lui.

Par notre départ loin du Père et nos mauvaises pratiques, nous nous sommes coupés de notre source de vie. C’est ainsi que le Père peut déclarer : « mon fils que voici était mort, mais il est revenu à la vie ». Cependant, pour que notre relation soit rétablie, il faut un sacrifice. Il faut que quelqu’un paie pour les fautes car il y a une justice et elle doit être satisfaite. Voilà qui nous amène à la croix. Oui, si nous pouvons jouir d’une restauration avec Dieu c’est uniquement parce que Jésus en a payé le prix. Ce n’est pas parce que nous revenons par nous-mêmes car, en réalité, c’est le Saint-Esprit qui nous convainc de péché et nous pousse à revenir. Nous ne méritons pas le salut, la restauration, la guérison ni aucune forme de bénédiction de la part du Père. C’est juste parce que Jésus a payé le prix à notre place que nous pouvons avoir accès au trône de la grâce et nous tenir présents et debout devant notre Dieu et Père tout-puissant.

Dès les premières pages de la Bible, nous avons une illustration de ces choses. Après avoir péché, Adam et Eve, qui étaient nus jusque-là, en prirent conscience et en devinrent honteux. Ils se sont alors couverts et cachés avec ce qu’ils ont trouvé sous la main mais cela n’a pas satisfait Dieu. Il fallait que le sang coule, qu’un animal soit sacrifié pour que sa peau, sa fourrure, serve de vêtement. Il fallait, pour nous, que le sang de Jésus coule pour que notre âme soit couverte, revêtue et présentable devant le Père. Pour le fils qui revient à la maison, c’est un veau gras qui devra donner sa vie. Son sang ne servira pas à laver le jeune homme mais sa chair servira de viande délicieusement cuisinée pour réjouir le cœur de ceux et celles qui seront présents à cette fête rapidement organisée.

Donc oui, en partant, en quittant la communion du Père, nous nous sommes coupés de notre source de vie. Nous sommes toujours physiquement vivants mais la réalité est que nous sommes spirituellement morts. Voilà pourquoi notre retour est une joie énorme dans le cœur de Dieu car nous retrouvons le statut de « vivants » devant sa face. Et si nous vivons désormais, ce n’est plus nous qui vivons mais Christ qui maintenant rempli notre cœur de cette vie en déversant en nous sa nouvelle nature.

Ce que le Seigneur veut avant toute chose c’est jouir d’une réelle communion avec nous. Il dit : « mon fils, donne-moi ton cœur ». Ce qui l’intéresse, ce ne sont pas nos biens, ni nos œuvres, mais nos personnes. Il veut juste avoir une relation vivante avec nous. Dans Apocalypse 3v20, le Seigneur nous dit qu’il se tient à la porte, à notre porte, et il frappe. Si nous lui ouvrons, il rentre et tout simplement il partage un repas avec nous. C’est cela qui l’intéresse, rien d’autre, oui : partager notre quotidien.

La Bible montre combien nous avons une valeur énorme aux yeux du Seigneur. C’est encore Luc 15 qui vient nous informer. Nous sommes comparés à des brebis et, si l’une se perd, quatre-vingt-dix-neuf autres seront, pour un temps, isolées pour que celle-ci soit recherchée, retrouvée et ramenée au bercail. Alors une joyeuse fête sera organisée. Ensuite nous sommes comparés à une pièce de monnaie perdue. Sa propriétaire fera le ménage partout dans la maison pour la retrouver. Lorsque cela sera fait, encore une fois, un moment de réjouissance entre amies sera organisé. Enfin, l’histoire du fils se termine de la même façon.

Nous sommes invités à la fête ou plutôt nous sommes les objets de la fête. Pour un seul pécheur qui se repent, le ciel est en fête.

Quand je suis moi-même revenu, un pasteur m’a dit que c’était une résurrection. Un autre a dit que c’était une réconciliation. C’est en effet, ce que nous expérimentons. Oui, la restauration de la communion c’est la restauration de la relation. C’est le pardon offert, reçu, accueilli avec joie et vécu tous les jours de notre vie dans la pleine reconnaissance.

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