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Le Père restaure notre état d’enfant de Dieu

Sommaire
Le Père restaure notre état d’enfant de Dieu

Hier, nous terminions en disant que, assurément, notre nouvelle position est bien celle de fils ou de filles réintégrés, réconciliés, restaurés…

Aujourd’hui, nous poursuivons avec ce thème de la restauration de notre état d’enfant de Dieu parce que c’est bien à cela que nous sommes appelés.

A son retour, le fils confessait : « je ne suis plus digne que tu me regardes comme ton fils ». Il se contentait désormais de recevoir une place subalterne dans la maison du Père, celle d’un ouvrier. Pourquoi ? Suite à cette période de débauche, il se sentait sale, souillé et il ne pouvait pas concevoir d’être à nouveau appelé « fils ». En effet, à ses yeux, il avait déshonoré sa famille et le beau nom qu’il portait.

Le Père a très certainement entendu le cri du cœur de son fils. Cependant, il ne lui adresse pas la parole. Au contraire, il donne des ordres à ses serviteurs dont celui-ci : « passez-lui une bague au doigt »

Cette restauration de la filiation est aussi celle de notre identité. En effet, le péché nous dépouille de tout, à tel point que nous ne savons plus qui nous sommes et que, en même temps, il nous parait inconcevable d’être réintégré dans une famille pour laquelle nous avons eu tant de mépris en la quittant. Nous ne nous sentons alors plus apte de porter le noble titre de fils, de filles, d’enfant. 

Cependant, ce que le Père veut que nous comprenions, c’est que, à ses yeux, nous sommes toujours ses enfants qu’il a racheté au prix du sang de Jésus qui a coulé pour nous à la croix du calvaire. Donc, Dieu va, au travers de la bague, déclarer une alliance nouvelle et celle-ci sera visible aux yeux de tous, y compris de celui qui la portera à son doigt. Cette bague / alliance est donc un témoignage devant le monde. La famille, les voisins, les serviteurs, les gens que le fils croisera dans la rue, à son travail, verront cet anneau. Ils sauront alors que cette personne appartient à telle famille et qu’il en est le fils. Il sera respecté en tant que tel. Oui, la bague est une marque de distinction mais aussi d’appartenance.

Il s’agit aussi d’un témoignage personnel. Quand le fils sera pris par le doute ou le découragement au sujet de sa véritable identité, il pourra regarder sa main, le doigt, l’anneau qu’il porte. Il se souviendra alors de ce qu’il s’est passé et dans quelles circonstances cet anneau lui a été remis.

Quant à nous, certes, nous n’avons pas de bague mais nous avons la Parole de Dieu que nous pouvons lire et qui se grave dans notre cœur. Nous avons aussi la présence du Saint-Esprit en nous qui atteste à notre esprit que nous sommes bien des enfants de Dieu.

Cependant, pourquoi, après tout cela, ne pas se contenter tout simplement d’une place de serviteur dans la maison d’un maitre généreux et bon ? Ce serait un juste châtiment, non ? Mais oui, c’est certainement une chose excellente et même un honneur que d’être choisi par Dieu pour servir et donc être utile dans son champ. C’est aussi manifestement un signe de confiance de la part du maitre envers le serviteur qu’il place en position dans son équipe pour effectuer quelques travaux.

Seulement, nous comprenons par l’enseignement de la Parole de Dieu et par nos racines personnelles, qu’être serviteur c’est le fait de remplir une fonction, jouer un rôle, faire quelque chose conformément à un cahier des charges ou à une fiche de poste, tandis qu’être un fils, c’est un état irrévocable, quelles que soient les fonctions que, par ailleurs, nous pouvons avoir. Nous sommes fils ou filles de nos parents depuis le jour de notre naissance et pour toujours. Nous sommes serviteurs de quelqu’un pour un temps limité. Un jour il nous faudra quitter notre poste et partir ailleurs pour quelques raisons que ce soit.

Dans l’évangile de Jean, chapitre 8v35, nous lisons : « or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours ».

Nous sommes appelés à comprendre que la relation entre un maitre et son serviteur n’est pas la même qu’entre un père et son fils. Il y a, entre ces derniers, une forme d’intimité que les premiers n’ont pas. Et c’est à cette intimité que l’enfant restauré est appelé. Avec notre plus belle robe et notre bague au doigt, nous voici donc comme des princes et princesses, enfant du Roi des rois et du Seigneur des seigneurs. Oui, nous avons un Père dans les cieux qui nous aime et qui déclare lui-même que « nous voilà revenus à la vie ». Cela valait bien une fête en l’honneur de notre retour. Oui, nous ne nous sentons pas dignes et sommes conscients de ne pas mériter tous ces honneurs. Voilà de quoi nous maintenir dans l’humilité mais aussi la reconnaissance.

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2 commentaires
  • Guylaine kyose Il y a 3 années, 10 mois

    Je n'ai aucune envie d'arrêter la série, je vais continuer. Je suis désolée pour le retard. Que Dieu vous bénisse abondamment pasteur Jean Marc.👏👏👏
  • Parpar Il y a 4 années

    Pardon, Jean Marc, mais j'ai oublié de m'inscrire pour le 10 ème message sur ** Retourner au Père**.. Merci de bien vouloir me faire parvenir ce document ..Soyez Béni en cette nouvelle semaine.
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