Fuyant vers l'autel de l'espérance

Connaître l’espérance est très rare dans ce monde. Elle est si précieuse que je veux m’étendre davantage sur ce sujet maintenant. Je dois franchement vous dire que, en tant que prédicateur, j’ai des thèmes favoris. L’espérance en fait partie. Quand j’aborde ce sujet, cela me plaît vraiment. J’espère que cela va aussi vous bénir.

Je vais partager avec vous deux merveilleuses images d’espérance que nous lisons dans le Nouveau Testament. Toutes deux se trouvent dans Hébreux 6 ; elles sont à la suite l’une de l’autre. La première image d’espérance est l’espérance en tant que refuge :

« Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends. C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervient par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée (en anglais : …nous qui avons fui pour saisir l’espérance…).» (Hébreux 6:16-18)

L’auteur de l’épître aux Hébreux nous assure ici que notre confiance en Dieu repose sur deux choses sûres et immuables : la parole de Dieu et la fidélité de Dieu. En fait, il n’était pas vraiment nécessaire que Dieu nous donne davantage que sa parole, mais il voulait tellement que nous ayons une totale assurance, qu’il nous a donné sa parole et l’a confirmée par une promesse : « …afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. »

Remarquez l’expression qu’il utilise à propos de l’espérance fondée sur deux choses immuables, la parole de Dieu et la fidélité de Dieu. Il dit : « Nous avons saisi l’espérance qui nous était proposée. » Cette image est tirée de l’Ancien Testament. En effet, si un homme était poursuivi par un vengeur du sang qui en voulait à sa vie, il y avait un endroit où il pouvait fuir et être en sécurité : l’autel de Dieu. S’il fuyait vers l’autel de Dieu et en saisissait les cornes, personne n’osait l’en arracher jusqu’à ce qu’il ait l’assurance d’un juste procès.

Hébreux 6 utilise l’image de la fuite vers le refuge qu’est l’autel de Dieu et le fait de saisir les cornes : « Ce lieu de refuge, cet autel, est notre espérance dans la parole immuable de Dieu et en sa fidélité ». Si nous saisissons les cornes et que nous ne les lâchons pas, rien ne pourra nous en arracher. Nous pouvons être poursuivis par toutes sortes de craintes, par notre culpabilité, par nos insécurités, par la peur du lendemain, par la peur de la maladie, mais si nous arrivons à l’autel et que nos saisissons les cornes, alors rien ne pourra nous en arracher. C’est le lieu de sécurité véritable et permanente.

Ma prière aujourd’hui : 

« Cher Jésus, je te remercie de pouvoir saisir les cornes de l'autel, ton sacrifice sur la croix, où rien ni personne ne peut m'emporter. Merci pour la sécurité absolue que tu m'apportes : ta parole et ton serment. Merci pour ton Esprit saint, qui ravive ton espoir dans mon cœur et mon esprit. Aide-moi, Seigneur, à courir vers l'autel quand le désespoir essaie de m'attraper pour s'emparer de ton espoir. Au nom de Jésus, amen.»