Esther avait de bonnes raisons de se plaindre. Elle aurait pu gémir : « Si seulement mes parents étaient encore en vie… Si seulement j’étais restée dans mon pays ! Je suis en terre étrangère, soumise à des coutumes bizarres. Je suis mariée à un roi, certes, mais quel drôle de mariage ! Je ne peux rejoindre mon mari que sur son ordre, sans quoi je risque ma vie ! Et pour couronner le tout, voilà qu’on veut faire périr mon peuple… »
Du reste, quand son cousin Mardochée lui a fait demander d’intervenir pour sauver les Juifs, Esther a hésité. Elle savait que la démarche qu’elle devrait faire auprès du roi pouvait lui être fatale. Heureusement, Mardochée a su trouver les mots pour la convaincre. Ensuite, Esther s’est montrée admirable. Au fil des pages, nous la voyons prendre la situation en main, animée de la sagesse divine. Elle est devenue le symbole même du courage pour le peuple juif, qui la fête encore aujourd’hui.

Nous pensons avoir, nous aussi, de bonnes raisons de nous plaindre. « Comme notre époque est dure ! geignons-nous. La société s’écarte de plus en plus des normes morales. L’Évangile n’intéresse plus personne. Les cœurs s’endurcissent… » etc. Ces craintes nous paralysent, nous empêchent d’être des témoins de Jésus-Christ et souvent, sont sans fondement.

Notre nature humaine nous pousse à idéaliser le « bon vieux temps ». Nous nous souvenons avec nostalgie du passé, oubliant que jadis, tout n’était pas aussi rose que dans nos souvenirs. De plus, nos contemporains n’ont pas le cœur de plus en plus fermé. Ils sont désorientés. Ils fourragent parmi les ruines de la civilisation, en quête de repères, cherchant désespérément de quoi combler le vide de leur âme. Dieu a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité. S’ils ont l’air blasé, au-delà des apparences, leur cœur assoiffé aspire à être désaltéré.

Notre Seigneur nous a placés sur cette terre « pour un temps comme celui-ci », à l’époque qu’il a prévue pour nous, à l’endroit voulu. Il veut nous voir briller comme des flambeaux dans notre société ténébreuse. Il souhaite faire de nous des témoins en notre temps, là où nous sommes.

Ma résolution de ce jour

Je ne perdrai pas mon temps à gémir sur la dureté de mon époque ou sur les circonstances défavorables, mais je demanderai au Seigneur de m’aider à avoir un grand impact sur ma génération.

Aline Neuhauser

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Paul Calzada, est pasteur. Il a été missionnaire et à voyagé dans le monde entier au service de la direction du travail missionnaire des Assemblées de Dieu. Il sert aujourd'hui avec son épouse au sein de l'église MLK de Créteil. Les Editions Première Partie ont édité son dernier livre : VIEILLIR HEUREUX.

Voici ce qu'il écrit au sujet de ce livre : Étant entré dans ma quatre-vingtième année, il m’a semblé opportun de jeter un regard dans le rétroviseur de ma vie, pour me souvenir des leçons apprises. Cela a donné un livre dans lequel je rappelle, au travers de 31 pensées, les beautés réelles d’une saison de vie, riche d’un vécu avec Dieu, pour Dieu et les hommes. Vous pouvez obtenir le livre en cliquant sur ce lien.

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CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

Pour un temps comme celui-ci