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Se charger de notre croix

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Se charger de notre croix

Bonjour Mon ami(e),

“Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se charge de sa croix” (Marc 8.34).

Dans une ville de pèlerinage, en Amérique du Sud, sur le fronton de l’une des boutiques qui vendaient toutes sortes d’articles religieux, on pouvait lire ceci : Ici vente de croix bon marché. J’ai trouvé dans cette publicité, comme un peu du cœur des hommes religieux qui veulent bien se charger de leur croix à condition que cela ne leur coûte pas trop.

Il est intéressant de souligner que Jésus parle de “se charger de notre propre croix” et non de “porter la croix”. Nous retrouvons dans les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc, un verset concernant un certain Simon de Cyrène qui fut obligé de porter la croix de Jésus pour l’aider : “A la sortie de la ville, ils rencontrèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène. Ils lui firent porter la croix de Jésus” (Matthieu 27.32). Voyez aussi (Marc 15.21) ; (Luc 23.26). Cet homme fut obligé de porter la croix, ce n’est pas son choix, cela lui est imposé.

Lorsque Jésus nous parle de nous charger de notre croix, il souligne le fait que cela émane de notre libre arbitre. Nous faisons le choix volontaire de nous charger nous-mêmes de notre propre condamnation. Mais quelle est donc cette croix dont nous devons nous charger ? La réponse est donnée par l’apôtre Paul dans l’épître aux Romains, lorsqu’il explique que la condamnation a atteint tous les hommes par Adam (Romains 5.18).

Qu’est-ce que cela signifie ? Lorsque Jésus parle de croix, il fait allusion à ce qui se pratiquait en ce temps-là ; pour les condamnés à mort, ils devaient porter le moyen par lequel ils allaient mourir. C’est comme si on avait demandé à l’époque où la condamnation à mort existait, à celui qui allait être décapité de porter sur lui la lame de l’échafaud. Porter la croix, c’était s’exposer publiquement comme étant un coupable. A chaque pas, il rappelait à tous, qu’il était un être misérable, méprisable, car condamné.

Se charger de notre croix, c’est accepter que nous ne méritons rien, et que nous sommes sous la condamnation, c’est nous reconnaître pécheurs, incapables de nous sauver nous-mêmes. C’est être sincères avec nous-mêmes, en acceptant qu’aucun mérite personnel ne peut nous sauver. A l’instant où nous acceptons cette réalité de pécheurs, méritant la condamnation, Jésus nous accueille avec bienveillance. Il nous dit : J’ai pris ta condamnation, tu es gracié. “Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ” (Romains 8.1).

Un conseil pour ce jour :

Ne cherchez pas à vous présenter comme bons et méritants devant le Seigneur. Venez à lui tels que vous êtes, alors il vous placera au bénéfice de son œuvre salvatrice.

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Paul Calzada, est pasteur. Il a été missionnaire et à voyagé dans le monde entier au service de la direction du travail missionnaire des Assemblées de Dieu. Il sert aujourd'hui avec son épouse au sein de l'église MLK de Créteil. Les Editions Première Partie viennent
d'éditer son dernier livre : VIEILLIR HEUREUX.

Voici ce qu'il écrit au sujet de ce livre : Étant entré dans ma quatre-vingtième année, il m’a semblé opportun de jeter un regard dans le rétroviseur de ma vie, pour me souvenir des leçons apprises. Cela a donné un livre dans lequel je rappelle, au travers de 31 pensées, les beautés réelles d’une saison de vie, riche d’un vécu avec Dieu, pour Dieu et les hommes. Vous pouvez obtenir le livre en cliquant sur ce lien.
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