Souffrir pour un idéal
SommaireBonjour Mon ami(e),
“Tous ceux qui combattent s’imposent toutes sortes d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible…Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti…” (1 Corinthiens 9 :25/27).
Le croyant poursuit divers idéaux, par exemple ressembler à Christ, ou encore voir des personnes se convertir au Seigneur… La poursuite de ces idéaux l’amène à connaître certaines souffrances. Celles-ci sont consécutives à l’opposition entre l’idéal qu’il se fixe et la réalité à laquelle il est confronté.
En parlant de cela, l’apôtre Paul utilise l’image des athlètes. Leur idéal, c’est d’être les premiers. Pour y parvenir, ils sont prêts à accepter certaines souffrances.
Certains, pour atteindre leur idéal physique, s’imposent des heures et des heures d’exercices. La souffrance générée par tous ces efforts n’est pas un obstacle, car l’idéal qu’ils poursuivent est plus important que les souffrances endurées. La vraie souffrance apparaît lorsque l’idéal envisagé n’est pas atteint.
L’apôtre Paul avait un idéal de maturité pour les chrétiens. Envers ceux qui habitaient en Galatie, en les voyant hors de cet idéal, il exprime une réelle souffrance : “Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous” (Galates 4 :19). On peut fuir la souffrance que provoque la recherche d’un idéal, en n’ayant plus d’idéal. Mais la vie sans rêves n’est-elle pas dépourvue de sens ?
Être chrétien, c’est avoir des rêves, des objectifs à atteindre, c’est répondre aux appels de service de notre Maître, c’est être un soldat dans son armée, un laboureur dans son champ, un athlète qui court pour lui, et cela impliquera certaines souffrances : “Souffre avec moi comme un bon soldat de Jésus-Christ. Il n’est pas de soldat qui s’embarrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé ; et l’athlète n’est pas couronné, s’il n’a pas combattu selon les règles. Le laboureur qui peine…” (2 Timothée 2 :3/6).
Parfois, à toutes ces souffrances, vient s’ajouter l’incompréhension des uns, les critiques des autres, la déception de nos échecs.
Mais comme le disent les apôtres Paul et Timothée : “Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse mais non dans le désespoir ; persécutés mais non abandonnés ; abattus mais non perdus…C’est pourquoi nous ne perdons pas courage… nous regardons aux choses qui sont invisibles” (2 Corinthiens 4 :8/18).
Ainsi, même si l’idéal visé n’est pas rapidement atteint, nous ne laissons pas la souffrance nous engloutir, car l’espérance demeure. Tous les rêves de Joseph auraient pu être engloutis au fond de sa prison, alors qu’on l’accusait d’un crime qu’il n’avait pas commis, mais, au sein de ses souffrances physiques et morales il a gardé la foi.
Une parole pour ce jour :
Alors que tu souffres à cause d’un idéal de service pour Dieu, garde confiance, le Seigneur est fidèle.
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