Si vous avez l’occasion de visiter le Musée de la Société Biblique de Londres, vous pourrez y voir quelques pages jaunies, sur lesquelles ont été imprimés, il y a plus de deux siècles, quelques-uns des psaumes de David.
J’aimerais vous raconter pourquoi ces quelques feuillets se retrouvent là.
Lors des terribles persécutions perpétrées contre les chrétiens, par la reine Ranavalona Ière, à Madagascar, de nombreuses Bibles furent détruites. Les croyants d’une ville de province avaient pu arracher, au péril de leur vie, quelques pages du livre des Psaumes, et les avaient cachées comme on cache un trésor. Ils avaient lu et relu ces quelques psaumes au point de les connaître par cœur.
Après la mort de cette reine, les missionnaires furent à nouveau autorisés à revenir dans le pays. Parmi eux, il y eut le missionnaire anglais William Ellys.
Les croyants de cette ville de l’intérieur, ayant appris la venue d’un missionnaire, firent des milliers de kilomètres à pied, pour le rencontrer.
Lorsqu’ils arrivèrent, le missionnaire les reçut avec joie et dans la conversation, il leur demanda s’ils avaient une Bible. Ils répondirent : Nous avons eu, et nous avons lu la Bible, mais nous n’avons plus que quelques paroles de David ; ces pages ne nous appartiennent pas, elles appartiennent à toute la tribu. L’un d’eux sortit de dessous sa chemise, un pagne dans lequel ces feuilles étaient délicatement enveloppées.
Le missionnaire fut ému aux larmes en voyant quelle estime ils avaient pour ces quelques pages de l’Écriture. Il leur proposa de repartir avec une Bible complète en échange de ces précieux feuillets. Ils vérifièrent que les pages des psaumes étaient bien les mêmes, et ils acceptèrent l’échange.
Le missionnaire Ellys, profondément ému, garda ces feuillets qu’il offrit au Musée de la Société biblique de Londres, lorsqu’il revint en Angleterre.

Ces croyants des siècles passés nous montrent quel amour ils avaient pour la Parole de Dieu ! Quelle estime et quel amour avons-nous pour la Parole de Dieu ? Serions-nous prêts à exposer nos vies pour la garder, s’il était interdit de la posséder ? Dans leur attachement pour l’Écriture, ils avaient appris par cœur les psaumes de David restés entre leurs mains. Quel exemple d’attachement à la Parole de Dieu !

Une prière pour ce jour :

Je vous propose de reprendre ces quelques paroles écrites par Origène (185-253) : « Méditons, jour et nuit… prions le Seigneur, que lui-même daigne nous donner la connaissance de l’Écriture, que nous la mettions en pratique pour recevoir la grâce spirituelle, éclairés par l’Esprit-Saint … Amen ! »

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Paul Calzada, est pasteur. Il a été missionnaire et à voyagé dans le monde entier au service de la direction du travail missionnaire des Assemblées de Dieu. Il sert aujourd'hui avec son épouse au sein de l'église MLK de Créteil. Les Editions Première Partie ont édité son dernier livre : VIEILLIR HEUREUX.

Voici ce qu'il écrit au sujet de ce livre : Étant entré dans ma quatre-vingtième année, il m’a semblé opportun de jeter un regard dans le rétroviseur de ma vie, pour me souvenir des leçons apprises. Cela a donné un livre dans lequel je rappelle, au travers de 31 pensées, les beautés réelles d’une saison de vie, riche d’un vécu avec Dieu, pour Dieu et les hommes. Vous pouvez obtenir le livre en cliquant sur ce lien.

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CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

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