À l’hôpital

CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

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À l’hôpital

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Bonjour Mon ami(e),

Les centres hospitaliers sont des endroits très particuliers. Les façades des hôpitaux sont souvent aussi tristes que ce qui s’y passe. La souffrance est quotidienne. Tant de souffrances, tant de douleurs, tant de morts. Il existe des naissances, mais aussi tant d’avortements. Certains hôpitaux ont tué plus d’êtres humains que certaines guerres civiles.

Vous pouvez entrer dans une chambre et parler de Jésus. Je me souviendrai toujours d’une soeur que je visitai aux soins palliatifs. En priant pour elle, je sentis le ciel descendre dans sa chambre. Ce même jour, alors qu’elle souffrait terriblement, nous entendions un homme dans la chambre voisine qui criait de douleur, sans que personne ne puisse rien faire. Cette chère soeur priait pour lui, alors qu’il ne lui restait plus de forces. Quelle compassion. C’est cette compassion qui poussait Jésus à faire des miracles. Jésus aime les gens.

On m’invita un jour à prier pour un jeune homme qui était lui aussi en phase terminale de cancer. J’entrai dans la chambre pour découvrir une quinzaine de personnes. Le cancer avait provoqué dans le corps de ce jeune homme une énorme grosseur sur son épaule. Je posai mes mains sur cette grosseur en priant de tout mon coeur, mais le jeune me dit qu’il avait sa doctrine, et sa doctrine, c’était que Dieu était certainement l’auteur de cette maladie. Une atmosphère d’incrédulité régnait dans la chambre, et presque tous étaient malades. Je priais pour chacun. Un seul avait l’air vraiment réfractaire à l’Évangile, en raison de la maladie de son ami. Il avait une double hernie discale avec de l’arthrose au niveau de ses disques entre les vertèbres, et les souffrances étaient telles qu’il s’était déjà évanoui plusieurs fois. Il avait été opéré deux fois, et une troisième opération plus dangereuse était prévue.

Lorsqu’on me demanda de prier pour lui, je n’avais pas vraiment envie de le faire. Il ne faisait preuve d’aucune foi, mais fut d’accord que je prie. En un instant, sans que je ne ressente rien, il fut entièrement guéri. Pour la première fois depuis des années, il put toucher le sol avec ses mains, et il sautait de joie partout, jusqu’à la sortie de cet hôpital.

Jérémy Sourdril Se désabonner

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