À un homme assis devant sa maison (suite)

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Bonjour Mon ami(e),

L’été suivant, je passai devant la maison du vieil homme, et je vis son ami et un autre jeune que je n’avais jamais vu. Je continuai ma route car j’étais pressé, mais je savais que je pouvais parler de Jésus à ce jeune. C’est toujours en notre pouvoir de parler de Jésus, et nous lisons dans Proverbes : « Ne refuse pas un bienfait à ceux qui y ont droit quand tu as le pouvoir de l’accorder » (Proverbes 3:27).

Les gens n’ont-ils pas le droit d’entendre parler de Jésus ? Qui ira leur parler de Jésus, si nous n’y allons pas ? Ils vont peut-être mourir ce soir, alors que nous choisissons de continuer notre route pour vaquer à nos activités, comme ce jeune homme qui venait de se marier et qui n’avait pas le temps de se rendre à ce banquet, ou cet autre qui avait un champ à voir ou des boeufs à essayer. Dieu nous propose un festin : parler de Jésus-Christ, le Sauveur de l’humanité, le roi de gloire et le Seigneur des seigneurs !

Combien de fois nous sommes-nous excusés auprès de notre conscience et du Saint-Esprit, parce qu’il nous fallait rentrer à la maison ! Les enfants, leurs devoirs, la maison, les réparations, l’invitation, les papiers, les choses à faire ! Et ils n’ont pas pu entendre le glorieux message qui se trouvait dans notre coeur. Ils ont simplement vu passer une voiture ou une personne contenant un trésor qu’ils ont seulement vu de loin. Ils auraient aimé qu’on leur propose ce trésor. En le donnant, il nous en reste toujours assez. Ils auraient aimé qu’on s’arrête et qu’on leur dise qu’ils ne sont pas obligés de vivre dans la tristesse, la maladie et la misère tous les jours de leur vie. Ils auraient aimé entendre une bonne nouvelle, pour une fois.

En passant devant sa maison, je luttai intérieurement et me dis que s’il me restait un évangile ou un cd, j’y retournerai. Il me restait un évangile. Je priai pour ce vieux monsieur, et je parlai à ce jeune homme en lui laissant l’évangile et mon numéro de téléphone. Je reconduis son ami chez lui. J’appris 3 jours plus tard que le lendemain, le vieil homme fut conduit à l’hôpital. Je ne l’aurais peut-être plus jamais vu.

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