Appuyer là où ça fait mal (suite)

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Bonjour Mon ami(e),

Les pécheurs trouveront tout ce qui est possible pour se justifier et se rassurer afin de ne pas livrer leur vie à Dieu, se cachant derrière toutes sortes d’oeuvres religieuses. Ils se cacheront derrière un crucifix, des symboles religieux, une Bible, ou une religion, pour ne pas venir à genoux implorer Dieu de les sauver de leurs misérables péchés. Il arrive parfois que le Saint-Esprit commence à se saisir d’une personne et lui ouvre les yeux sur sa condition. Puis, le chrétien la rencontre et la découvre alors dans la tristesse et lui assure alors que sa tristesse se transformera maintenant en joie, que Dieu l’a pardonnée, et qu’elle est maintenant un enfant de Dieu.

Cette personne a-t-elle abandonné son péché ? S’est-elle repentie réellement ? Ce chrétien peut-il alors prendre la responsabilité de son salut (ou de sa perdition éternelle) ?

Nous ne devons pas avoir peur d’appuyer là où ça fait mal, en communion avec le travail du Saint-Esprit. Charles Finney explique que dans la conversion d’un homme, il y a souvent 4 agents : le Saint-Esprit, le croyant, la vérité annoncée et le pécheur lui-même. Chaque agent doit faire sa part, et le Saint-Esprit fait toujours la sienne.

Nous devons, en collaboration avec l’Esprit de vérité, utiliser les bons outils afin « d’empêcher le pécheur de se cacher derrière des retranchements » (citation de Finney). Vous remarquerez que lorsque vous annoncez l’Évangile, les premières questions que va vous poser un pécheur seront à propos des choses que le Saint-Esprit travaille en lui et qu’il doit abandonner. Certains diront : « Si j’accepte le Seigneur, devrai-je arrêter de fumer ? Cela veut-il dire que je ne pourrai plus avoir de relations sexuelles avant le mariage ? Cela veut-il dire que je n’aurai plus le droit de faire ceci ? ». Voilà exactement l’endroit où il faut appuyer. Oui, il faut déclarer avec vérité ce que la Parole de Dieu annonce et prêcher le renoncement aux oeuvres mortes, sans succomber au désir de prêcher un demi message en rassurant la personne qu’elle n’est pas si mauvaise que cela. Oui, elle est foncièrement mauvaise, prête pour l’enfer, tant qu’elle ne s’est pas repentie sincèrement.

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