Chez le coiffeur (suite)

CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

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Bonjour Mon ami(e),

Alors que j’étais au salon avec ma fille, Hélène raconta combien elle aimait les dessins animés pour enfant, et les fêtes telles que Noël et Pâques. Ce n’est que maintenant que je réalise que ces deux fêtes auraient été l’occasion d’annoncer l’Évangile en utilisant l’actualité pour cette dernière. Hélène fit le cadeau de faire une tresse très jolie à ma fille.

Je laissai un pourboire généreux et allai directement dans une petite maison où l’on vend d’excellentes viennoiseries. Je choisis deux magnifiques cupcakes, avec du rose et de petits oeufs de pâques dessus, de quoi bénir les deux coiffeuses qui étaient seules à travailler ce samedi. Ma fille alla les déposer, et elles la remercièrent de la délicate attention de son papa. Hélène n’a pas entendu parler du Seigneur ce jour-là, mais au moins elle a reçu une délicate attention qu’on ne lui a peut-être jamais faite au salon.

Plusieurs mois après, en retournant dans ce salon, je fis la rencontre d’une nouvelle coiffeuse, Marie-Christine. Je lui posai une question : « J’imagine qu’en 20 ans, on a souvent dû vous poser les mêmes questions (effectivement les coiffeurs doivent souvent entendre les mêmes questions, sur la durée de leur emploi, la pluie et le beau temps, s’ils aiment leur travail, sur leur lieu de vie, etc.), mais je suis certain qu’on ne vous a jamais posé la question que je vais vous poser ».

Elle était intriguée et me proposa de la lui poser. Je lui dis : « Vous arrive-t-il de prier parfois ? ». Effectivement, c’était la première fois qu’on lui demandait ça.

Je lui partageai l’Évangile et lui demandai des nouvelles d’Hélène. Celle-ci avait changé de métier, et travaillait maintenant pour les pompes funèbres de la ville voisine ! Je lui écrivai un mail, plusieurs mois après le mail de remerciement qu’elle m’avait envoyé.

Jérémy Sourdril Se désabonner

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