Chez le coiffeur (suite)

CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

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Bonjour Mon ami(e),

Je suis retourné dans le salon de coiffure un mois plus tard. Cette fois-ci j’y allais pour ma fille, qui elle aussi n’y avait pas été depuis longtemps. J’étais enthousiaste à l’idée de revoir Olivia et de pouvoir lui parler du Seigneur un peu plus. Mais cette fois-ci, sa coiffeuse était Hélène, une fille vraiment gentille. Je me suis assis juste à côté d’Olivia qui coiffait une dame, mais j’ai eu un doute s’il s’agissait bien d’elle. En général cela ne m’arrive pas trop quand je parle du Seigneur à quelqu’un. En fait, plus je parle du Seigneur en profondeur, et moins il m’est facile d’oublier un visage.

Hélène était d’une gentillesse exceptionnelle et extravertie, mais d’une bonne façon. Je voyais à droite Olivia, et à gauche Hélène, et le contraste était frappant : Olivia avait toujours ce visage marqué par une tristesse dont je n’ai pas encore percé la source précise. C’est Olivia qui pourtant me salua la première, et me demanda comment j’allais. Comme elle coiffait une femme, je lui répondis rapidement, mais après coup je regrettai de ne pas avoir saisi l’occasion de lui demander si elle avait lu notre livre des proverbes, ce qui aurait permis de témoigner à l’autre coiffeuse, et également à la cliente.

Hélène aime énormément les enfants. J’ai rarement vu ma fille autant parler avec une personne dès le premier abord. Il est évident qu’Hélène savait que j’avais offert un livre à Olivia, et c’est probablement la raison pour laquelle elle me demanda rapidement pour quelle raison je m’étais installé au Québec. Cela ne m’arrive jamais normalement, mais j’ai répondu que c’était pour le travail, sans dire plutôt que c’était Dieu qui nous avait appelé là pour EnseigneMoi ! Quelle honte ! J’ai clairement manqué d’hardiesse, et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai également déshonoré Dieu en n’exprimant pas clairement qu’il était la source de ma présence au Québec. La cliente d’Olivia partit et je me dis que ce serait la parfaite occasion d’aller lui parler alors qu’elle avait rejoint l’accueil du salon de coiffure, mais cela non plus je ne le fis pas. Je m’en suis sincèrement repenti.

Jérémy Sourdril Se désabonner

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