Dans une fête foraine

CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

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Bonjour Mon ami(e),

Je suis allé avec ma famille et des amis dans une fête foraine (un parc d’attractions, appelé parfois « foire »). C’était très proche de la frontière des États-Unis, dans un village un peu perdu. Il y avait une foule de gens, avec un très grand nombre de jeunes adolescents. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu autant de jeunes en un seul endroit.

Parmi les manèges, les jeux gonflables, les roulottes de ventes de nourriture et des animaux de la ferme, se trouvait à l’entrée un stand appelé « l’Association des Fermiers Chrétiens du Canada ». J’en avais entendu parler puisqu’ils étaient venus expliquer dans mon église leur ministère. J’ai trouvé cela formidable qu’ils puissent avoir un tel emplacement. En effet, leurs bénévoles distribuent gratuitement des objets tels que des bracelets, des crayons et des croix, qui arborent tous les mêmes cinq couleurs.

Ils utilisent ces 5 couleurs pour annoncer l’Évangile en l’espace d’une minute : le vert, le blanc, le rouge, le noir, et le doré. En une année, ils ont présenté l’Évangile à plus de 100.000 personnes au Canada par ce moyen. Le doré représente le ciel, là où Dieu habite et où il n’existe plus de souffrances. Le problème, c’est qu’il y a le péché (la couleur noire) qui nous empêche d’y accéder parce qu’en y entrant, le ciel ne serait plus le ciel. À cause de son amour, Dieu a trouvé une solution, au travers de la couleur rouge, qui représente l’amour (ou le sang de Jésus), c’est alors que nous devenons plus blanc que neige, pardonné par la foi en son sacrifice. Alors, le ciel nous est ouvert et la foi grandit en nous comme une plante (le vert), se nourrissant de la lecture de la Bible, la prière, et la relation avec d’autres chrétiens qui ont foi en Jésus.

J’ai continué mon chemin et j’ai été effaré de voir « l’état » des adolescents que je voyais partout. On aurait dit que l’Église avait été enlevée de la terre pour laisser derrière elle une jeunesse morte, sans vie, triste, croulant sous le poids d’un lourd fardeau.

Jérémy Sourdril Se désabonner

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