Être méprisé par les autres sans les mépriser

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Bonjour Mon ami(e),

David avait l’armure de Saül sur lui, mais il ne pouvait pas avancer, car il n’avait jamais essayé. Il n’avait jamais essayé d’être religieux, il l’avait toujours refusé. Il ne voulait pas devenir comme les gens de l’église de Saül, même s’il ne voulait pas les juger. Il était simple, entier, il était lui-même. Il voulait tout simplement réussir à vaincre cet ennemi qui s’était levé contre le peuple de Dieu, mais jusqu’ici, personne parmi les gens de « l’église » n’avait essayé. Il ne voulait pas se conformer au reste du peuple. Il ne voulait pas accepter leurs discours, leurs pensées, leurs craintes, leurs frayeurs et leurs superstitions. Il savait qu’il devait se lever et faire la différence, il savait tout simplement qu’il devait obéir à Dieu, et que si Dieu avait été avec lui dans les affaires de cette vie, Dieu le serait encore pour les choses qui concernent son Royaume. S’il avait réussi à croire pour la protection de ses biens et de sa vie, il pourrait croire pour la protection du peuple et du royaume de Dieu.

David ne méprisait pas les gens de son « église ». C’étaient les gens de son église qui le méprisaient. Ses frères, Saül, le peuple, et même Goliath s’étaient sans le savoir, ligués ensemble pour mépriser David. Ils parlaient le même langage, c’est pourquoi ils eurent la même réaction face à la foi : la peur, le mépris et la moquerie.

David n’était pas animé par un zèle amer, voulant prouver à son peuple qu’il était différent. Il ne voulait pas prouver que lui avait compris et que tout le peuple était composé d’idiots. Il ne se considérait pas comme plus grand, plus sage ou plus fort. S’il avait agi de la sorte, c’est lui qui aurait agi de façon stupide. Il considérait tout simplement Dieu, celui qu’il avait longtemps regardé ! Plusieurs personnes annoncent l’Évangile et méprisent les gens de leur église, pensant que ce sont des hypocrites, des faiblards incapables d’évangéliser. Et ils vont à la guerre pleins d’eux-mêmes et pleins de mépris pour les autres. Ils agissent avec un zèle amer, alors que l’amour a remplacé la loi.

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