Le but de la guérison

CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

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Bonjour Mon ami(e),

Son but dans la guérison était de guérir, et rien d’autre. Je ne joue pas du piano pour prouver que j’ai des doigts, bien que ce soit vrai, mais parce que j’aime la musique. Le but de la musique c’est la musique. Le but de la bonté c’est la bonté. Les conséquences sont des à-côtés, bien secondaires à sa raison fondamentale.

Jésus n’a jamais exploité la souffrance humaine pour sa propre gloire. À ce sujet, que pouvait-Il retirer de ses œuvres de miséricorde ? Il n’avait pas besoin de venir pour son propre avantage. Pourquoi est-il venu à Bethesda, parmi la lie de l’humanité qui était rejetée comme des épaves sur un rivage oublié ? Pourquoi aller à Naïn à la rencontre d’un mort, ou ailleurs. Pourquoi venir sur terre ? Il n’avait rien à gagner pour lui-même.

La vérité, nous la trouvons dans son attrait fatidique pour les perdus. Cela le mena à une mort cruelle, mais peu lui importait. Il voulait apporter le sceau de sa guérison aux vies brisées quel qu’en fût le prix. Nous lisons que pour Jésus les multitudes étaient comme des brebis sans berger et qu’il avait compassion et guérissait les infirmes qui s’y trouvaient (Matthieu 14:14).

Alors, il appela ses disciples et les envoya pour accomplir une œuvre semblable. Son œuvre devint leur œuvre, manifester sa compassion. Celle-ci fut transmise par les disciples. Mais s’en rendirent-ils compte ? Et quand est-il de nous ? Les disciples revinrent enthousiasmés et émerveillés parce qu’ils avaient découvert qu’ils avaient de l’autorité, et que les démons leur étaient soumis. Ils ne mentionnèrent pas ceux qui avaient été délivrés, et ne firent jamais état d’aucune satisfaction parce que de bien-aimés hommes et femmes étaient désormais libres.

Si nous sommes déçus quand les affligés demeurent dans leur état, ainsi en est-il de Jésus. En fait, nous ne ressentirions rien de tel s’il n’en était pas de même pour Jésus, car c’est ainsi qu’il nous a créés. Il guérit pour atténuer les conséquences du péché, pardonnant aussi le péché, pour la même raison qu’il sauve. Il ne saurait être satisfait autrement. Être profondément satisfait pour le Seigneur c’est aimer, prendre soin, sauver et guérir. Il n’en retire absolument rien de plus.

Jérémy Sourdril Se désabonner

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