« L’Église ne cessait... » de Jérémy Sourdril - Série texte - TopMessages

CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

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« L’Église ne cessait... »

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Bonjour Mon ami(e),

Un second secret de la prière efficace est exprimé dans ce même verset 5 du chapitre 12 des Actes, par ces mots : « ne cessait ». La version Osterwald rend « ne cessait d’adresser » par « faisait d’instantes prières ». Ni l’une ni l’autre de ces traductions ne donne toute la force de l’expression grecque originale, qui signifie littéralement « d’une façon tendue à l’extrême ». C’est un mot merveilleusement expressif qui dépeint une attitude. Il représente l’âme sous la tension d’un ardent et pressant désir. Le mot « intensément » le rendrait peut-être plus exactement. C’est le même terme qui, appliqué à notre Seigneur, a été traduit par « instamment » quand il est dit de lui : « Étant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre » (Luc 22:44).

Nous lisons dans Hébreux que « dans les jours de sa chair, Christ présenta des prières et des supplications avec de grands cris et avec larmes » (Hébreux 5:7). Dans Romains, Paul exhorte les saints qui sont à Rome « à combattre avec lui dans leurs prières » (Romains 15:30). Le mot traduit par « combattre » est celui qui s’appliquait aux jeux athlétiques et à la lutte. En d’autres termes, la prière qui l’emporte auprès de Dieu est celle où nous faisons passer toute notre âme vers Dieu dans l’agonie d’un intense désir.

Beaucoup de nos prières sont vides de puissance parce que le coeur n’y est pas. Nous nous précipitons en la présence de Dieu, nous égrenons à la hâte une série de requêtes, nous nous relevons d’un bond et nous partons. Au bout d’une heure, si quelqu’un nous demandait pour quoi nous venons de prier, nous serions bien en peine de répondre…

Si nous mettons si peu de coeur dans nos prières, nous ne pouvons attendre que Dieu en mette beaucoup à y répondre. On entend beaucoup parler de nos jours du repos de la foi, mais il est aussi une chose qui s’appelle le combat de la foi, dans la prière aussi bien que dans l’action.

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