« Tire ! », le salut de mon frère (suite) de Jérémy Sourdril - Série texte - TopMessages

« Tire ! », le salut de mon frère (suite)

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Bonjour Mon ami(e),

Au petit matin, j’ai aussi fait un rêve effrayant. Moi aussi j’ai vu un pont élevé et mon frère qui marchait dessus au milieu dans une sorte de brouillard. Le pont n’avait pas de garde-fou et je craignais qu’il ne perde le sens de l’orientation et tombe. Je le vis entrer dans ce brouillard. J’ai rêvé que je l’appelais désespérément. J’entendis ensuite le son d’une voix qui appelait des profondeurs de l’abîme. C’était la voix de mon frère.

Je me réveillai, trempé de sueur, et je demandai : « Seigneur, qu’est-ce que cela veut dire ? ». Et il me répondit : « Ton frère est sur le pont qui mène à l’éternité. Si tu n’avertis pas l’impie, je te réclamerai son sang... ». La crainte de Dieu s’empara de moi. En bref, voilà ce que je fis. Je lui écrivis une lettre. C’est vrai qu’il y a eu un combat intense dans mon propre cœur avant de le faire, mais je lui racontai mon rêve. De plus, je le suppliai d’accepter Jésus comme son Sauveur personnel.

La veille du jour de Noël 1987, je reçus sa réponse. Jésus avait merveilleusement sauvé son âme. Il savait que ses péchés étaient pardonnés. Il écrivait : « Je marche avec le Seigneur chaque jour. Il a résolu tous mes problèmes ». Quand j’ai reçu cette lettre, je n’ai pu contrôler mes émotions et je me suis mis à pleurer de joie.

Comme le Saint-Esprit est merveilleux ! Combien ses dons sont efficaces ! Ce sont les armes puissantes de Dieu. Nous sommes des jouets entre les mains du diable quand nous sommes timides à leur égard ou que nous nous excusons de les employer. Que serait-il arrivé si je n’avais pas écrit cette lettre ? Et si je n’avais pas ouvert la fenêtre vers l’est lançant la flèche dans le noir ? Je ne l’ai pas fait sous la conduite d’une décision rationnelle; cependant la flèche a atteint son but. Au nom de Jésus je te dis : « Ouvre la fenêtre. Mets de côté tes craintes. Que ton obéissance dans la foi prenne le dessus sur toute ta nervosité. Laisse-toi aller et que Dieu puisse faire son œuvre merveilleuse au travers de toi. Que ta sagesse ne soit pas charnelle mais qu’elle vienne du ciel » (Jacques 4:14).

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