Hier, nous avons vu qu'il y a deux étapes dans lesquelles le jugement de Dieu a lieu : le temps et l'éternité. Nous avons examiné un exemple de jugement de Dieu dans le temps, lorsqu'il avertit les gens que l'idolâtrie affecte les générations suivantes. En même temps, Dieu nous dit qu'il fait preuve de miséricorde envers de nombreux descendants de ceux qui aiment Dieu et qui gardent ses commandements. Afin d'obtenir une image complète du jugement global de Dieu, nous devons également considérer les nombreux passages de l'Ecriture qui traitent du jugement de Dieu dans l'éternité. Ezéchiel 18 nous en donne une image très nette.

Ezéchiel 18:1-4 relate le message de l'Eternel à son peuple par l'intermédiaire du prophète :

La parole de l'Eternel me fut adressée en ces mots : pourquoi dites-vous ce proverbe dans le pays d'Israël : les pères ont mangé des raisins verts et les dents des enfants en ont été agacées ? Je suis vivant ! dit le Seigneur, l'Eternel, vous n'aurez plus lieu de dire ce proverbe en Israël. Voici, toutes les âmes sont à moi ; l'âme du fils comme l'âme du père, l'une et l'autre sont à moi ; l'âme qui pèche, c'est celle qui mourra.

Ce passage indique que lorsque Dieu par l'intermédiaire de son prophète reprend Israël à cause de ses vices incessants, le peuple essayait de trouver une excuse en faisant retomber la faute sur la condition de pécheur des générations précédentes. Il suggérait que le déclin national d'Israël à son époque était dû aux péchés de ses ancêtres et que par conséquent Dieu ne pouvait le tenir pour responsables de sa condition morale actuelle. Cependant, Dieu par le message d'Ezéchiel rejette entièrement cette forme d'excuse.

Même si le déclin national avait pu être apporté par l'échec des générations précédentes, Dieu avertit les Israélites qu'il les tient individuellement responsables de leur condition morale personnelle; que chacun d'entre eux sera jugé dans l'éternité, uniquement sur son propre caractère, sa conduite et non pas par rapport à ce que ses ancêtres ont ou n'ont pas fait.

Cet avertissement est répété avec emphase un peu plus loin dans Ezéchiel 18:20 :

L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra. Le fils ne portera pas l'iniquité de son père, et le père ne portera pas l'iniquité de son fils. La justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui.

Toute l'application de ce passage est individuelle et personnelle. "L'âme qui pèche, c'est celle qui mourra." Ce n'est pas le jugement d'une nation ou d'une famille, c'est le jugement de chaque âme individuelle, le jugement par lequel la destinée de chaque âme est scellée pour l’éternité.

Ma prière aujourd’hui :

« Fidèle Père céleste, merci pour la merveilleuse issue que tu as créée pour chaque âme qui te dit "oui" par le sacrifice de ton fils Jésus ! Je te suis si reconnaissant, Seigneur, qu'il nous soit permis non seulement de jouir de ce salut pour l'éternité, mais aussi maintenant dans cette vie ! Son sacrifice a été plus que complet ! Amen. »

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