Ces réactions ne sont pas limitées à l'Ancien Testament. Dans Actes 9:3-6, nous voyons la vision que Saul de Tarse a eue du Seigneur sur le chemin de Damas. Saul vit une lumière très vive ; il entendit une voix lui parlant du ciel et il tomba par terre le corps tremblant.

Dans Apocalypse 1:10-17, Jean décrit une vision du Seigneur qu'il a reçue sur l'île de Patmos et il conclut :

Quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort.

Ici encore il y avait nettement une réaction physique très puissante et incroyable à la présence immédiate du Seigneur.

Dans certaines anciennes dénominations de l'Eglise chrétienne, il existe une tendance à renier toutes ces réactions physiques en les qualifiant d'"émotionnelles" ou de "fanatiques". Cependant, cette attitude va nettement plus loin que ce que l'Ecriture certifie.

Il peut sans doute y avoir des occasions où les manifestations de ce genre sont le produit de l'émotion ou du fanatisme, ou peut-être d'un désir charnel de se mettre en avant. Mais qui oserait accuser de cela des hommes tels que les prophètes Moïse, Jérémie et Daniel, ou les apôtres Jean et Paul? Trop souvent la tendance à rejeter toute forme de réactions physiques en présence de Dieu et de sa puissance est basée sur des traditions humaines fausses de ce qui constitue la véritable sainteté ou le comportement acceptable pour Dieu dans l'adoration de son peuple.

Nous voyons donc que les Ecritures laissent la place pour diverses formes de réactions puissantes et inhabituelles dans les corps des enfants de Dieu provoquées par des expériences spéciales lorsqu'ils sont confrontés à sa présence et à sa puissance. Cependant, il n'est nul part mentionné que ces réactions physiques ou manifestations constituent la preuve qu'une personne a reçu le baptême dans le Saint-Esprit.

Dans le cas des prophètes de l'Ancien Testament, tels que Moïse, Jérémie ou Daniel, nous savons qu'aucun d'entre eux n'avait reçu le baptême dans le Saint-Esprit, puisque cette expérience n'avait jamais été vécue avant le jour de la Pentecôte. En ce qui concerne Jean et Paul dans le Nouveau Testament, il est tout aussi clair que les fortes réactions physiques, qu'ils expérimentèrent dans la présence du Seigneur, n'étaient pas la preuve qu'ils avaient reçu le Saint-Esprit.

A cette époque, lorsque Jean reçut sa vision à Patmos, il était déjà baptisé dans le Saint-Esprit depuis plus de cinquante ans. D'un autre côté, la réaction physique de Paul sur le chemin de Damas eut lieu avant qu'il ne soit rempli du Saint-Esprit. Il reçut l'effusion séparément trois jours plus tard, quand Ananias lui imposa les mains à Damas.

Quel que soit l'angle sous lequel on se place, nous en arrivons toujours à la même conclusion : il n'y a qu'une et une seule manifestation physique qui constitue la preuve qu'une personne a bien reçu le Saint-Esprit. Cette manifestation, c'est le don de parler diverses langues selon que l'Esprit donne de s’exprimer.

Ma prière aujourd’hui :

« Père, comme c'est spécial que tu aies permis aux gens de te louer dans la langue des anges ! De tout mon cœur, je dis : Merci pour le miracle des langues ! Amen. »

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