Nous compléterons notre examen du baptême chrétien en exposant, à partir de l'enseignement du Nouveau Testament, la signification spirituelle de cette ordonnance.

Le texte clé qui renferme cette vérité se trouve dans Romains 6:1-7 :

Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c'est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché.

Dans le chapitre précédent, Paul a souligné l'abondance de la grâce de Dieu par rapport au péché de l'homme. Cela est résumé dans Romains 5:20 :

... mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé.

Cela nous amène naturellement à la question que Paul pose dans Romains 6:1 :

Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché afin que la grâce abonde ?

Autrement dit, Paul imagine que quelqu'un demande : "Si la grâce de Dieu est proportionnelle au péché de l'homme, croissant avec le péché, allons-nous continuer délibérément à pécher pour que la grâce de Dieu abonde encore davantage ? Est-ce la façon d'utiliser la grâce de Dieu envers les pécheurs ?

Paul répond à cette dangereuse suggestion en montrant qu'elle se base sur une incompréhension totale de la façon dont la grâce de Dieu opère. Pour qu'un pécheur profite de cette grâce, il faut qu'il y ait un échange précis et personnel par la foi entre lui et Dieu, et la nature de cet échange est telle qu'elle produit une transformation totale de la personnalité du pécheur.

Il y a deux aspects opposés, mais qui se complètent parfaitement, à la transformation produite par la grâce de Dieu dans la personnalité du pécheur. D'abord, il y a la mort (la mort au péché et à l'ancienne vie), puis il y a la vie (une vie consacrée à Dieu et à la justice).

A la lumière de ce fait, nous avons deux autres possibilités, qui s'excluent mutuellement, à propos de la façon dont la grâce de Dieu agit sur la personnalité du pécheur et les résultats qu'elle produit; si nous avons bénéficié de la grâce de Dieu, nous sommes par conséquent nécessairement morts au péché; d'un autre côté, si nous ne sommes pas morts au péché, c'est que nous n'avons pas bénéficié de la grâce de Dieu. Il est donc illogique et impossible de bénéficier de la grâce de Dieu tout en vivant dans le péché. Ces deux choses ne peuvent jamais aller ensemble.

Paul le souligne dans Romains 6:2 :

Loin de là! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ?

Ma prière aujourd’hui :

« Seigneur, je te remercie pour l'abondance de ta grâce, mais aussi que tu continues à changer mon caractère de telle sorte que je ne veux pas abuser de l'abondance de ta grâce. Merci, Père céleste, pour l'effet constamment purificateur et transformateur de ta grâce dans ma vie. Amen. »

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