Les premiers chrétiens apostoliques, bien que souvent simples et peu cultivés, suivirent certainement l'exemple de leur Seigneur en apprenant à connaître et à utiliser la parole de Dieu comme une arme d'attaque dans le conflit spirituel intense que leur valait leur profession de foi en Christ. Par exemple, l'apôtre Jean, alors qu'il était âgé, écrit dans 1 Jean 2:14, aux jeunes chrétiens qui avaient grandi par son enseignement :

Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin.

L'apôtre Jean fait trois affirmations à propos de ces jeunes hommes. Premièrement, ils sont forts : deuxièmement, la parole de Dieu demeure en eux : troisièmement, ils ont vaincu le malin (c'est-à-dire Satan). La seconde affirmation est en relation avec la première et la troisième. Il y a une relation de cause à effet. La raison pour laquelle ces jeunes gens chrétiens étaient forts et capables de vaincre Satan, c'est que la parole de Dieu habitait en eux. C'était elle qui leur donnait leur force spirituelle.

Nous devons nous poser cette question : de combien de jeunes chrétiens de nos églises aujourd'hui pouvons-nous dire qu'ils sont forts et qu'ils ont vaincu le diable ? Si nous n'en voyons pas beaucoup aujourd'hui manifester ce genre de force spirituelle et de victoire, la raison ne fait aucun doute. C'est simplement parce que la cause qui produit ces effets n'est pas là.

La seule source de cette force et de la victoire est une connaissance permanente et approfondie de la parole de Dieu. Les jeunes gens chrétiens qui ne sont pas instruits sérieusement dans la parole de Dieu ne pourront jamais réellement être forts et victorieux dans leur vie.

Nous courons aujourd'hui un grave danger en sous-estimant la capacité spirituelle des jeunes gens et en les traitant d'une manière en général trop infantile. Il existe même une tendance à créer aujourd'hui, chez les jeunes, l'impression que Dieu a prévu pour eux une chrétienté spéciale moins exigeante et dont le niveau serait plus bas que celui des adultes. Dans cet esprit, Salomon fait une remarque très pertinente et mordante dans Ecclésiaste 11:10 :

...car le jeune âge et l'aurore sont vanité. (Darby)

Autrement dit, l'enfance et la jeunesse sont uniquement des apparences extérieures et éphémères, qui ne peuvent en aucun cas altérer les réalités spirituelles durables qui concernent toute âme.

La fille de William Booth, Catherine Booth-Clibborn, a exprimé une pensée similaire en disant : "Il n'y a pas de sexe pour l'âme". Les réalités durables et profondes, sur lesquelles le christianisme est fondé, ne sont en aucun cas affectées par la différence d'âge ou de sexe. Le christianisme est basé sur des qualités et des expériences de l'âme telles que la repentance, la foi, l'obéissance, le sacrifice de soi et la dévotion. Elles sont identiques que l'on soit un homme, une femme, une jeune fille ou un garçon.

Ma prière aujourd’hui :

« Père céleste, je te remercie de pouvoir être moi aussi un exemple pour les (autres) jeunes, afin qu'ils regardent ma vie et soit désireux de fonctionner pleinement dans la puissance de ton Esprit Saint. J'aspire à l'armée spirituelle des jeunes que tu veux appeler aujourd'hui Seigneur. Amen. »

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