Nous sommes maintenant en mesure de proposer une définition de la véritable liberté spirituelle : La liberté spirituelle consiste à reconnaître la seigneurie effective du Saint-Esprit dans l'Église. Là où l'Esprit est Seigneur, il y a liberté.

Nous trouvons une merveilleuse clé de la véritable liberté spirituelle dans les paroles de Salomon dans Ecclésiaste 3:1-8 :

Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux ; un temps pour naître et un temps pour mourir ; un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté ; un temps pour tuer et un temps pour guérir ; un temps pour abattre et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter et un temps pour danser ; un temps pour lancer des pierres et un temps pour ramasser des pierres ; un temps pour embrasser et un temps pour s'éloigner des embrassements ; un temps pour chercher et un temps pour perdre ; un temps pour garder et un temps pour jeter ; un temps pour déchirer et un temps pour coudre ; un temps pour se taire et un temps pour parler ; un temps pour aimer et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre et un temps pour la paix.

Salomon mentionne ici quatorze formes d'activité qui s'opposent par paire. A chacune de ces propositions il est juste de faire l'une, et à un autre moment il est juste de faire l'autre. Nous ne pouvons jamais dire, dans l'absolu sans condition, qu'il est toujours juste de faire l'une ou toujours mauvais de faire l'autre. Ce qui est juste ou mauvais l'est en fonction des temps et des circonstances.

Dans ces paires mentionnées par Salomon, il y en a beaucoup qui s'appliquent à la vie et à l'adoration d'une église tel que planter ou arracher, tuer ou guérir, détruire ou bâtir, pleurer ou rire, se lamenter ou danser, embrasser ou s'éloigner des embrassements, se taire ou parler.

Aucune n'est totalement juste ou mauvaise. Chacune est correcte si elle s'accomplit au bon instant, et incorrecte si elle est accomplie au mauvais moment.

Comment donc pouvons-nous savoir ce que nous devons faire, et à quel moment ? La réponse est : par l'oeuvre souveraine du Saint-Esprit qui est Seigneur dans l'Eglise. Il révèle et dirige ce qui doit être fait et le moment où cela doit être fait. Une communauté dirigée par le Saint-Esprit fera la bonne chose au bon moment. Voilà la source de la véritable liberté, de l'harmonie et de l'unité. En dehors de cela, il n'existe qu'à des degrés divers le joug, la discorde et la désunion.

Dans le chapitre suivant, nous allons considérer un trait caractéristique important qui marque la vie et l'adoration d'une assemblée dont les membres sont baptisés dans le Saint-Esprit et ont la liberté d'exercer cette puissance.

Ma prière aujourd’hui :

« Cher Père céleste, merci de me guider par ton Esprit et de m'encourager ou de me retenir constamment dans mes activités. Surveille ma bouche pour que je puisse dire oui ou non aux bonnes demandes... Seigneur, je veux chercher ta direction à chaque étape. Amen. »

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