Hier, nous avons vu comment Paul affirme que nous devons nous considérer comme morts pour le péché et vivre pour la justice. L'apôtre Pierre présente la même vérité avec une égale clarté dans 1 Pierre 2:24. Parlant de la raison de la mort de Christ sur la croix, il dit :

...lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts au péché nous vivions pour la justice ; lui, par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.

Pierre, tout comme Paul, présente les deux aspects complémentaires de la transformation qui a lieu chez le croyant qui accepte la mort expiatrice de Christ à sa place : premièrement, la mort au péché ; deuxièmement, une vie pour la justice. En fait, Pierre affirme cela comme étant le but suprême de la mort de Christ sur la croix : "afin que morts au péché nous vivions pour la justice."

Le fait d'être mort au péché et de vivre pour la justice est quelque chose de beaucoup plus profond que le simple pardon des péchés passés. Cela emporte le chrétien vers un domaine d'expérience spirituelle totalement différent. La majorité des chrétiens, dans presque toutes les dénominations, croient vaguement que leurs péchés passés peuvent être pardonnés. En fait, c'est probablement la raison principale de leur présence à l'Eglise : se confesser et obtenir le pardon des péchés qu'ils ont commis.

Cependant, ils n'ont aucune idée ni espoir d'expérimenter une transformation intérieure de leur propre nature. Le résultat, c'est qu'une fois leurs péchés confessés, ils quittent l'Eglise inchangés, et continuent à commettre le même genre de péchés qu'ils viennent de confesser. En fin de compte, ils reviennent à l'Eglise, confessant les mêmes péchés.

Telle est la religion faite par l'homme à un niveau humain, à laquelle on a ajouté quelques formes extérieures de chrétienté. Cela a peu de points communs, voire aucun, avec le salut que Dieu offre au véritable croyant par la foi en la mort expiatrice de Christ.

Le but central de Dieu, par la mort expiatrice de Christ, n'était pas seulement que l'homme soit capable de recevoir le pardon de ses péchés passés, mais plutôt qu'une fois pardonné pour le passé, il soit capable d'entrer dans un nouveau domaine d'expérience spirituelle. A partir de là, il doit être mort au péché, mais vivant pour Dieu et sa justice ; il ne doit plus être esclave du péché, et celui-ci ne doit plus avoir aucun pouvoir sur lui.

Cela a été rendu possible parce que Christ, dans son expiation, non seulement a pris sur lui la faute de nos péchés et en a payé le prix, mais par-dessus tout cela, il s'est fait un avec notre nature déchue, corrompue et pécheresse ; et lorsqu'il est mort sur la croix, selon les affirmations de l'Ecriture, notre vieille nature (notre vieil homme), le corps du péché, est morte en lui et avec lui.

Ma prière aujourd’hui :

« Seigneur Jésus, merci pour cette vérité glorieuse que ma vieille nature humaine, marquée par le péché et la maladie, est morte par le sacrifice de Jésus sur la croix, et que, par conséquent, je ne suis plus esclave de ce "dirigeant" mais que je suis maintenant libre chaque jour de me soumettre à ta loi ! Amen. »

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