Il y a trois endroits dans le Nouveau Testament où il nous est dit ce qui s'est passé lorsque les gens ont été baptisés dans le Saint-Esprit : Actes 2:2-4, Actes 10:44-46 et Actes 19:6.

Nous étudierons dans l'ordre les mots utilisés dans chacun de ces trois passages pour décrire ce qui s'est passé.

Premièrement, Actes 2:2-4. C'est le récit de ce qui arriva aux premiers disciples le jour de la Pentecôte.

Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d'un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.

Deuxièmement, Actes 10:44-46, qui relate ce qui est arrivé après que Pierre eut prêché l'Evangile pour la première fois à Corneille et à sa maisonnée.

Comme Pierre prononçait encore ces mots, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues et glorifier Dieu.

Troisièmement, Actes 19:6, qui nous décrit ce qui s'est passé dans le premier groupe de convertis auquel Paul prêchait à Ephèse.

Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux, et ils parlaient en langues et prophétisaient.

Si nous comparons avec attention ces trois passages, nous verrons qu'il y a une - et une seule - manifestation extérieure qui est commune aux trois récits de gens qui ont reçu le baptême dans le Saint-Esprit. Dans chaque cas, l'Ecriture affirme explicitement que ceux qui vivent cette expérience parlent en langues, ou parlent avec d'autres langues.

D'autres manifestations surnaturelles sont également mentionnées, mais aucune n'a eu lieu plus d'une fois sur les trois récits.

Par exemple, le jour de la Pentecôte, on entendit le son d'un vent impétueux, et on vit des langues de feu. Cependant, ces manifestations n'eurent pas lieu dans les deux autres récits.

De nouveau, à Ephèse, nous lisons que les nouveaux convertis ne se contentèrent pas de parler en langues, mais qu'ils prophétisèrent également. De même, cette dernière manifestation n'est pas mentionnée le jour de la Pentecôte, ni dans la maison de Corneille.

La seule manifestation commune aux trois récits est le parler en langues pour tous ceux qui ont vécu cette expérience.

L'apôtre Pierre et les autres Juifs, qui savaient déjà ce qui s'était passé le jour de la Pentecôte, vinrent chez Corneille à contrecoeur, contre leur propre volonté, dirigés explicitement par Dieu. A cette époque, les Juifs croyants ne réalisaient pas que l'Evangile était pour les païens, ni qu'ils pouvaient être sauvés et devenir chrétiens. Cependant, au moment où Pierre et les autres Juifs les entendirent parler en langues, ils comprirent immédiatement et surent que ces païens avaient reçu le Saint-Esprit aussi réellement et pleinement que les Juifs eux-mêmes. Ils n'ont jamais demandé de preuve supplémentaire.

L'Ecriture dit qu'ils furent étonnés... parce que le Saint-Esprit était aussi répandu sur les païens. Car ils les entendaient parler en langues... Pour Pierre et les autres Juifs, la seule preuve suffisante que les païens avaient reçu le Saint-Esprit était qu'ils les avaient entendu parler en langues.

Dans le chapitre suivant, Actes 11, nous lisons que Pierre fut appelé pour rendre compte aux autres dirigeants de l'Eglise de Jérusalem de sa conduite pour avoir visité et prêché aux païens. Pour sa défense, il expliqua ce qui était arrivé dans la maison de Corneille. A ce propos, il dit dans Actes 11:15 :

Lorsque je me mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme sur nous au commencement.

Ainsi Pierre compare directement l'expérience qui eut lieu dans la maison de Corneille avec celle des premiers disciples le jour de la Pentecôte, puisqu'il dit "comme sur nous au commencement". Bien que dans la maison de Corneille il n'y ait aucune mention d'un vent impétueux ou de langues de feu, la seule manifestation suffisante qui appose le sceau divin sur l'expérience de Corneille et de sa maison est le parler en langues.

De cela, nous pouvons conclure que la manifestation du parler en langues, comme le Saint-Esprit l'inspire, est la preuve acceptée du Nouveau Testament par laquelle une personne a reçu le baptême dans le Saint-Esprit. Pour confirmer cette conclusion, nous pouvons affirmer les choses suivantes :

Ce fut la preuve que les apôtres le reçurent eux-mêmes dans leur propre expérience. Ce fut la preuve que les apôtres l'acceptèrent dans l'expérience des autres. Les apôtres n'ont jamais demandé aucune autre preuve. Aucune autre preuve ne nous est donnée ailleurs dans le Nouveau Testament.

Dans les jours suivants, nous examinerons cette conclusion d'une manière plus approfondie, et nous considérerons différentes critiques ou objections fréquentes à ce sujet.

Ma prière aujourd’hui :

« Seigneur, merci de me donner la preuve du parler en langues, afin de magnifier ton nom et de te louer et adorer avec une puissance surnaturelle. Amen. »

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1 commentaire

Berto Ntangu Il y a 1 année, 11 mois

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Amen 🙏
1 personne a dit Amen Amen Répondre