Le Saint-Esprit habitant dans le chrétien du Nouveau Testament correspond au feu de l'autel du tabernacle allumé de façon surnaturelle dans l'Ancien Testament. L'Eternel ordonna à ce propos, dans Lévitique 6:6 :

Le feu brûlera continuellement sur l'autel, il ne s'éteindra point.

L'ordonnance qui lui correspond dans le Nouveau Testament est contenue dans les paroles de Paul : "Priez sans cesse... N'éteignez pas l'Esprit." Lorsque le chrétien rempli de l'Esprit abandonne le contrôle au Saint-Esprit qui vit en lui et n'éteint pas, par négligence ou à cause de la chair, le feu de l'Esprit, alors brûle dans le temple qu'est le corps du chrétien un feu de prière et d'adoration surnaturelles qui ne s'éteint jamais. Peu de personnes réalisent la potentialité illimitée de la prière du Saint-Esprit dans le temple d'un chrétien qui lui abandonne son corps.

Il y a quelques années, alors que je dirigeais régulièrement des réunions de rue dans la ville de Londres, en Angleterre, une jeune femme catholique d'origine irlandaise vint à l'Evangile, fut sauvée et baptisée dans le Saint-Esprit. Elle travaillait à cette époque comme femme de chambre dans un hôtel de la ville, et elle partageait une chambre avec une jeune femme de son âge et du même milieu qu'elle. Un jour, cette autre femme vint vers elle et lui dit : "Dis-moi, quelle est donc cette étrange langue que tu parles chaque soir au lit alors que tu sembles endormie ?"

"Je ne sais pas, répondit la première jeune femme, car je ne savais même pas que je parlais."

Ainsi, elle apprit à sa grande surprise que chaque nuit après qu'elle se fut couchée, sans qu'elle en soit consciente, elle parlait en langues comme le Saint-Esprit lui donnait de s'exprimer.

C'est cela, être rempli et s'abandonner au Saint-Esprit. Lorsque nous arrivons au bout de nos forces naturelles et de notre compréhension, le Saint-Esprit peut prendre la relève avec nos facultés et conduire sa propre adoration et prier par nous.

C'est l'image de l'épouse de Christ donnée dans le Cantique des cantiques 5:2 :

J'étais endormie, mais mon coeur veillait...

L'épouse peut dormir ; elle peut être physiquement et moralement exténuée. Mais au plus profond de son être, il y a quelqu'un qui ne sommeille ni ne dort, le Saint-Esprit. Même dans les heures sombres, là brûle sur l'autel de son coeur un feu qui ne s'éteint jamais, un feu d'adoration et de prière qui est la vie du Saint-Esprit en elle.

Voilà le modèle biblique pour la vie de prière de l'Eglise de ce siècle. Mais une telle vie de prière n'est possible que par la présence surnaturelle et intrinsèque du Saint-Esprit.

Ma prière aujourd’hui :

« Seigneur Jésus, merci beaucoup de n'avoir jamais éteint le feu de ton Esprit Saint sur l'autel de mon cœur dans ma vie. Aide-moi, Seigneur, à garder la prière et l'adoration constantes de mon cœur toujours brûlantes. Amen. »

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