Hier, nous avons lu 1 Thess. 4:13-18. Paul décrit comment, sur terre, deux grands événements se succéderont rapidement. Premièrement, tout véritable chrétien mort dans la foi ressuscitera. Deuxièmement, tout véritable chrétien vivant sur la terre à ce moment-là connaîtra un changement instantané et surnaturel dans son corps.

Ensuite, ces deux groupes, ceux qui sont ressuscités et ceux dont les corps changeront sans mourir, seront rapidement enlevés ensemble dans les airs par la puissance surnaturelle de Dieu. Là, ils seront reçus dans la nuée et ils seront ensemble réunis à leur Seigneur. Ensuite, le Seigneur et les chrétiens rachetés seront unis pour toujours dans l'harmonie parfaite et la fraternité céleste.

Il existe une signification spéciale pour deux mots grecs que Paul emploie dans ce passage. Lorsqu'il dit "nous serons enlevés", le terme grec traduit par "enlevé" est "harpazo". Cela signifie "agripper soudainement, rapidement et violemment". Il est utilisé quatre fois dans le Nouveau Testament pour décrire des personnes enlevées au ciel.

De plus, il est employé dans Actes 8:39 dans lequel nous lisons que "l'Esprit du Seigneur enleva Philippe..." loin de l'eunuque éthiopien. Il est utilisé par Jésus dans Jean 10:12 pour décrire le loup qui ravit la brebis, et également dans Matthieu 13:19 pour décrire les oiseaux qui enlèvent la semence tombée le long du chemin. Puis dans Jude 23 pour désigner des personnes "arrachées du feu".

Les commentateurs bibliques ont traditionnellement rendu "harpazo" par le mot "ravissement". Celui-ci est dérivé d'un verbe latin signifiant précisément la même chose que "harpazo": "saisir, arracher". Tout au long de ces études, "ravissement" sera utilisé dans le sens équivalent à "harpazo".

Paul emploie délibérément le mot "harpazo" pour donner l'impression d'un acte unique, rapide, soudain et violent. Effectivement, cela suggère en particulier un acte de voleur. A ce propos, il est en accord avec les autres écrits comparant cet aspect du retour de Christ à celui d'un voleur. Par exemple, dans Apocalypse 16:15, Jésus dit :

Voici, je viens comme un voleur.

De nouveau, dans Matthieu 24:42-43, il dit :

Veillez donc puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.

Notez l'idée de violence dans l'affirmation que la maison doit être percée.

Nous pourrions donc dire que la venue de Christ pour son Eglise sera comme celle d'un voleur dans les aspects suivants. Elle sera soudaine, inattendue, sans avertissement ; elle culminera par un seul acte brutal d'enlèvement. De plus, ceux qui seront enlevés représentent le plus précieux trésor sur la terre, les véritables chrétiens.

Cependant, comme nous l'avons déjà dit, la venue de Christ sera différente de celle d'un voleur sur un point très important. Il n'enlèvera que ceux qui sont à lui par droit de rédemption.

Ma prière aujourd’hui :

« Merci Seigneur Jésus, pour l'aperçu que ta Parole nous donne sur les choses à venir. Merci Seigneur pour la valeur incommensurable que tu attribues à tes enfants ici sur terre. Puisse-t-elle nous stimuler à une attitude fondamentale d'humilité et de service. Amen. »

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CAR JE N’AI PAS HONTE DE L’ÉVANGILE… !

D'abord les morts, puis les vivants enlevés